La question « peut-on ne pas savoir ce que l'on veut ? » peut renvoyer à l'expression du langage courant, « il ne sait pas ce qu'il veut ». Si nous nous interrogeons sur cette expression, nous sommes tentés de répondre positivement à la question. Cependant, si nous allons plus loin dans notre réflexion, la réponse à formuler apparaît moins nette et évidente. En effet, nous n'avons parfois pas connaissance de choses extérieures à nous, mais pas de celles dont nous sommes à l'origine, comment pourrions-nous alors ne pas savoir ce que l'on veut ? Mais ce n'est pas non plus suffisant car il existe également l'hypothèse d'un inconscient en nous. Le problème est donc complexe, c'est pourquoi nous sommes en droit de nous demander si nous pouvons ne pas savoir ce que l'on veut (...)
[...] Ainsi, puisque nous sommes à l'origine de la manifestation de notre volonté, qu'elle est intérieure à nous, ne pas savoir ce que l'on veut n'est pas envisageable. Cependant, cette analyse présuppose que nous connaissions et maîtrisions parfaitement notre vie mentale. En effet, si la volonté correspond à une détermination, ne pas savoir ce que l'on veut reste difficile à imaginer seulement si on suppose que rien dans notre esprit ne nous échappe. De ce fait, si l'on suppose l'existence en nous d'un inconscient, il semble envisageable qu'une volonté ne soit pas consciente et donc nous ne saurions pas vraiment ce que nous voulons. [...]
[...] De même, on entend aussi régulièrement il ne sait pas ce qu'il veut dans le sens où une personne ne parvient pas à se concentrer sur une seule chose mais au contraire passe sont temps à désirer obtenir toujours plus que ce qu'elle n'a déjà. Ainsi, il est possible de répondre positivement à la question peut- on en pas savoir ce que l'on veut ? puisqu'en effet, l'expérience nous montre que dans certaine situations d'indifférence, d'hésitation et d'indécision, c'est possible. [...]
[...] Peut-on ne pas savoir ce que l'on veut ? Introduction : La question peut-on ne pas savoir ce que l'on veut ? peut renvoyer à l'expression du langage courant, il ne sait pas ce qu'il veut Si nous nous interrogeons sur cette expression, nous sommes tentés de répondre positivement à la question. Cependant, si nous allons plus loin dans notre réflexion, la réponse à formuler apparaît moins nette et évidente. En effet, nous n'avons parfois pas connaissance de choses extérieures à nous, mais pas de celles dont nous sommes à l'origine, comment pourrions-nous alors ne pas savoir ce qu' l'on veut ? [...]
[...] A partir de là, nous allons mettre en place les moyens de réaliser cette attitude, mais cependant, nous ne savons pas ce qui est à l'origine de la décision. Donc, il est ici possible de ne pas savoir ce que l'on veut, si on considère que ce que l'on veut renvoie à la manifestation de notre volonté. De plus, Freud a mis en avant l'hypothèse d'un inconscient psychique dynamique. Dans ce cas, il peut exister des pensées refoulées en dehors de notre conscience. [...]
[...] Si nous nous limitons à l'expression du langage courant, nous répondons d'emblée oui à la question puisque l'expérience nous le prouve. Mais si on réfléchit davantage au problème, il apparaît que la question peut aussi admettre une réponse négative puisque la volonté impliquant une détermination, l'expression devient contradictoire. Cependant, de manière encore plus avancée, nous pouvons toujours supposer l'existence d'un inconscient et donc d'une volonté qui y trouverait son origine. Dans ce cas, il est possible de ne pas savoir ce que l'on veut. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture