Le problème de l'infini se pose chez les grecs mais il faut éviter tout amalgame. L'infini est conçu comme le contraire du fini, ce dernier étant hiérarchisé, ordonné, mesuré et finalisé par les dieux (...)
[...] On peut dire que le phénomène religieux comporte un double aspect : il est à la fois universel (toutes les sociétés ont été religieuses) et en même temps redoutables et fascinants (à cause de la crainte de la mort). La mort religion se définit comme une expression sociologique d'une croyance. Ce n'est qu'un archétype de la conscience humaine. La foi quand a elle est une relation personnelle que le croyant instaure avec son Dieu. Le sacré représente l'interdit, l'inviolable, le séparé. [...]
[...] Il assure ainsi la transition entre Hegel et Marx. Pour Feuerbach, la croyance religieuse est avant tout un lent processus psychologique et social difficultés se manifestent. -Le processus de projection qui repose sur la soumission, l'infériorisation -La perte d'identité ou Dieu est tout puissant. En assurant la transition entre Hegel et Marx, c'est bien cette notion d'endoctrinement collectif que Feuerbach attire notre attention. Ceci dit, il dégage une critique du discours religieux sans pour autant proposer de solutions de système qui viseraient à éradiquer tout ferment religieux ) Du point de vue de Marx Karl Marx va reprocher à Feuerbach sa conception trop abstraite. [...]
[...] Il garde l'idée que la religion est un produit social auquel l'Homme est aliéné. L'homme croyant est aliéné, il est privé de réalité pour l'exploitation sociale et tente de réaliser son essence dans un monde imaginaire qu'il suppose meilleur. Il faut impérativement dénoncer le religieux comme une illusion et voici ce que dit l'économiste dans l'introduction à la philosophie de droit de Hegel : La critique de la religion désenchante l'Homme afin qu'il pense, qu'il agisse, qu'il fasse sa réalité en Homme délivré des sortilèges et parvenus à la raison afin qu'il tourne autour de lui-même c'est-à-dire autour de son vrai soleil. [...]
[...] Il a fait une critique des idées platoniciennes. Dans l'ordre de la connaissance, si l'on veut comprendre l'agencement du monde- le cosmos- ou sa formation, on s'adresse au physicien, qui explique comment le monde s'est formé. Par contre, si l'on veut connaitre le pourquoi du cosmos, on interroge le métaphysicien qui s'occupe des causes premières et des principes premiers. C'est ainsi qu'Aristote se pose la question du 1er moteur : Dieu, le principe qui produit le monde. La tradition philosophique depuis Socrate a élevé son propre savoir et s'est assigné à un objet qui est le divin. [...]
[...] Il remplace Dieu par la morale. La foi est postulée par la vie morale qui permet à Kant de refuser l'argument ontologique nb nom donné par Kant pour l'argument classique qui tente à prouver l'existence de Dieu). Pour établir, une vie morale digne de ce nom, le philosophe accorde une grande importance au respect qui est un impératif catégorique, un sentiment rationnel. L'appellation sentiment rationnel indique qu'il s'agit d'une forme à priori (avant l'expérience). Elle est nécessaire et universelle. L'impératif catégorique est différent des impératifs hypothétiques qui sont respectivement l'amour, l'argent, les bonheurs, la santé, les honneurs et la réussite ) Du point de vue de Nietzsche, le maître du soupçon Dans une lettre à Brandes, le philosophe affirme ceci Ecce homo : voici l'Homme en gros artilleur que je suis, je puis faire avancer de grosses pièces Il considère la religion chrétienne comme Un crime capital contre la vie Cette religion est opinée, conditionnée et fait perdre l'induite de l'individu. [...]
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