Dans La Critique de la philosophie du droit de Hegel, Karl Marx lie entre eux deux concepts et une drogue sans rapports évidents : religion, peuple et opium. La religion renvoie à un ensemble de croyances, de rites et d'agir tandis que l'opium est une drogue provoquant chez son consommateur une sensation apparente de bien être, un lien de dépendance et le coupe de toute réalité.
[...] La religion serait donc selon lui une dimension de l'idéologie bourgeoise. De plus, il existe aussi dans l'histoire des actes de violence commis par les classes dirigeantes avec la bénédiction des institutions religieuses, comme lors de l'Espagne franquiste, durant laquelle une grande partie de l'Église catholique s'était ralliée et avait apporté son appui à Franco La religion comme endormissement du peuple. A. La religion calme le peuple Marx considère la religion comme opium du peuple surtout dans le sens où les religions, tout comme l'opium, endorment les douleurs et les angoisses, mais aussi les consciences. [...]
[...] Cela nous amènerait donc à considérer la religion comme une vaste hallucination collective. Peut-on vraiment la comparer à une drogue? Nous allons voir dans un premier temps que la religion est un vecteur d'illusions, puis dans une deuxième partie qu'elle est une drogue à l'origine de dépendance et de soumission, et enfin dans une troisième partie qu'elle endort le peuple La religion est un vecteur d'illusions. A. La religion promet un avenir meilleur Tout d'abord, les religions apportent la promesse d'une vie éternelle de béatitude en compensation d'une foi religieuse durant la vie sur Terre. [...]
[...] La fonction de la religion aujourd'hui est d'apporter consolation à l'Homme blessé par l'existence. Dieu est donc une projection compensatoire de la difficulté à vivre. L'état de détresse propre à l'homme étant générateur d'angoisse, la religion se présente comme un rempart entre la réalité et la perception que nous en avons La religion: une drogue à l'origine de dépendances et de soumission. A. Les Hommes se soumettent à un Dieu et en sont dépendants Pour certains, s'agenouiller ou se prosterner devant quelque chose dont on ne pourra jamais prouver l'existence, est indigne de l'homme. [...]
[...] La religion est-elle l'opium du peuple ? Dans La Critique de la philosophie du droit de Hegel, Karl Marx lie entre eux deux concepts et une drogue sans rapports évidents : religion, peuple et opium. La religion renvoie à un ensemble de croyances, de rites et d'agir tandis que l'opium est une drogue provoquant chez son consommateur une sensation apparente de bien être, un lien de dépendance et le coupe de toute réalité. Quant au mot peuple, Marx l'utilise dans le sens d'un groupe d'individus aux caractéristiques similaires. [...]
[...] De plus, la religion déresponsabilise l'Homme. Le peuple est alors séduit, endormi par des paroles réconfortantes et la promesse d'un bonheur futur. Il ne se pose plus les questions relatives à ses conditions de vie, celles sur lesquelles il peut agir et perd ainsi toute envie de remise en question de l'organisation et du fonctionnement de la société. D'où la complicité explicite ou implicite, dénoncée par certains, du pouvoir et de la religion. B. Les Hommes, une fois endormis, peuvent être dominés Lorsque l'être humain est tendu vers cet Au-delà auquel il veut croire et qu'il espère atteindre, il est possible de lui faire subir toutes sortes d'aliénations dont il ne se rend pas compte ou qui ne le touchent plus autant. [...]
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