La religion a toujours été un sujet conflictuel opposant, et ceci de manière non exhaustive, les athées et les croyants (voire les croyants entre eux). On s'est souvent interrogé sur l'existence de Dieu ; allant parfois jusqu'à réaliser de longues énumérations d'arguments visant à prouver ou réfuter son existence.
Alors, en partant du principe selon lequel « Dieu n'existe pas », que dire de la citation « si Dieu n'existe pas tout est permis » ? Peut-on réellement affirmer que rien n'est défendu si Dieu n'existe pas ? C'est-à-dire, n'y a-t-il aucune limite à l'action de l'homme sur Terre ? L'homme est-il vraiment libre et donc a-t-il son libre-arbitre ?
Ainsi, la non-existence de Dieu redonne à l'homme sa liberté, son libre-arbitre en n'étant plus prisonnier d'un dogme. C'est-à-dire, l'Homme n'a pas à rendre de compte à une puissance transcendante (I). Néanmoins, tout permettre c'est aussi permettre les dérives en faisant de chaque homme son propre Dieu. (II) Par ailleurs, si effectivement Dieu n'existe pas, par quoi le remplace t-on ? Et surtout, a-t-on réellement besoin de le remplacer ? (III).
[...] (La philosophie dans le boudoir). Ainsi, l'homme n'est pas vertueux par nature. Comment alors tout lui permettre alors même qu'il n'est pas capable de créer un lien social, alors même qu'il porte en lui sa propre destruction ? Mieux, si Dieu n'existe pas alors effectivement tout est permis mais à quel prix ? De plus, si Dieu n'existe pas, pourquoi agirais-je moralement ? Pourquoi devrais-je écouter les lois que me dicte la morale alors même que personne ne me jugera ? [...]
[...] Tout lui est donc défendu. En revanche, si le marionnettiste lâche la ficelle qui le relie à la marionnette, celle-ci ne sera plus contrôlée par autrui. Personne ne dirigera les actions de la marionnette. Il en est de même pour l'homme. La non-existence de Dieu permet donc à l'homme d'agir non pas sous le contrôle d'un tuteur mais en toute autonomie. Pourtant, dans les textes, Dieu est censé être quelque chose de positif pour les hommes. Et, paradoxalement, Dieu est craint par les hommes. [...]
[...] L'homme n'agit ainsi plus sous la peur et tout lui est permis. Si tout est effectivement permis et qu'il y a des aspects positifs ce laxisme peut entraîner des effets pervers. En effet, si Dieu n'existe pas, ce laisser-aller peut conduire à toutes sortes de dérives. A la manière d'Arthur Laffer affirmant que trop d'impôt tue l'impôt on peut supposer que trop de permission tue la permission. En effet, si on suppose que Dieu existe, on suppose en même temps un contrôle de celui-ci sur les hommes. [...]
[...] Dieu n'existant pas, aucune sanction ne sera prise à mon encontre si je ne respecte pas la morale. Les tendances conflictuelles de l'homme vivant avec autrui se manifestent alors enrayant ainsi toute possibilité de vie en communauté. Ainsi, si le marionnettiste lâche les ficelles, peut-on réellement dire que la marionnette continuera à se mouvoir ? Que faut-il alors faire pour relever la marionnette ? Ne peut-on concevoir un moyen permettant de remplacer ce Dieu inexistant ? Et est-ce réellement nécessaire ? L'homme ne peut vivre de manière autarcique, en replie sur lui-même. [...]
[...] Ainsi, la non-existence de Dieu redonne à l'homme sa liberté, son libre-arbitre en n'étant plus prisonnier d'un dogme. C'est-à-dire, l'Homme n'a pas à rendre de compte à une puissance transcendante Néanmoins, tout permettre c'est aussi permettre les dérives en faisant de chaque homme son propre Dieu. Par ailleurs, si effectivement Dieu n'existe pas, par quoi le remplace t-on ? Et surtout, a-t-on réellement besoin de le remplacer ? (III) Si Dieu n'existe pas alors l'homme n'est pas prisonnier d'un dogme. [...]
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