La foi est « confiance ». C'est une conviction qui engage tout l'individu, une adhésion totale à ce qui reste pour lui un mystère indéchiffrable. De ce fait se pose le problème des rapports entre foi et raison, c'est-à-dire entre religion et philosophie (...)
[...] La foi est confiance C'est une conviction qui engage tout l'individu, une adhésion totale à ce qui reste pour lui un mystère indéchiffrable. De ce fait se pose le problème des rapports entre foi et raison, c'est-à-dire entre religion et philosophie. L'acte de foi a rapport à des vérités jugées essentielles et qui sont l'objet d'une révélation et non d'une compréhension. II. Critique de la religion. A. La religion naturelle. La religion naturelle, c'est ce que l'on nomme le déisme. Le déisme c'est une religion débarrassée de ce que les rites ont d'inutiles et des croyances absurdes. [...]
[...] C'est la fonction de consolation. Enfin, la religion règle les opinions et les actes en appuyant ses prescriptions de toute son autorité. C'est la fonction prescriptive. Pour Freud, la religion a donc trois utilités : connaissance, consolation et prescription. La science prétend aussi répondre à ces questions. En science on cherche la vérité alors qu'en religion elle est déjà donnée. Du point de vue de la deuxième fonction (consolation), la science ne peut pas rivaliser avec la religion. La science est source d'angoisse. [...]
[...] Marx, Nietzsche et Freud sont ce que l'on appel les philosophes du soupçon Ils cherchent à montrer que la religion est l'effet d'une cause. -Pour Marx, la religion console. -Pour Nietzsche, elle permet de se réfugier lorsque nous ne sommes pas assez fort pour nous affirmer dans la vie. -Pour Freud, la religion est une névrose obsessionnelle de l'humanité. III. Le monde et la religion. La religion est un fait universel. Peut-être que cette universalité montre que le sentiment religieux est naturel à l'homme. [...]
[...] Mais les hommes ont halluciné les divinités, et ce qu'elles commandent va tempérer l'égoïsme. Grâce à l'intelligence nous sommes capable de penser la mort, au contraire des animaux. L'idée de la mort frappe de vanité nos entreprises. En effet, pourquoi faire des efforts si nous allons mourir ? Pourtant, les hommes espèrent qu'il y a un au-delà, que la mort n'est qu'un passage de l'être au néant. La religion nie la mort, alors que la science dit que l'on meurt tous. Pour lui la religion est donc consolatrice. [...]
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