La raison nous élève à l'universel et à la certitude. Elle est la faculté des principes qu'il s'agisse des principes au sens logique ou moral. L'universalité des principes issue de la raison suppose sa présence en tout H et la capacité pour tout être H de l'écouter. Le respect de ces principes est la condition des démonstrations qui établissent des vérités. Nous saisissons des réalités purement intelligibles puisque le mathématicien n'a pas à se préoccuper si dans le réel quelque chose correspond à ces résultats. Comme le montre la tradition classique, il faut se méfier du sensible qui est changeant, mouvant, pour atteindre ce qui est fixe, stable et permanent.
La réalité ne saurait se confondre avec l'apparence sensible toujours fugace. La rationalité philosophique et scientifique se donnent d'emblée comme un combat contre l'apparence. Le problème de l'opposition entre l'être et le paraître fondamental dans la réflexion philosophique grecque reste actuel. On accorde plus d'importance à l'apparence qu'à l'être véritable. Le pseudo logique des médias n'est pas nécessairement celle d'une transmission de Lumières. Dans la philosophie de Platon, l'être véritable n'est-il pas identifié à l'Idée et le sensible ne se voit-il pas rejeté du même corps au plus bas degré de l'Etre ? Le sensible est représenté par le monde souterrain de la caverne qui est un monde inférieur en dignité au monde intelligible. En effet, le monde sensible est celui des copies de l'apparence (...)
[...] Il sera finalement posé comme le seul fondement de la science. Il faut prouver l'existence du Dieu vérace. Descartes veut briser le solipsisme (être seul) où sa réflexion l'a enfermé : il veut prouver l'existence d'autrui simplement, il s'est trouve et cela est riche de significations que le seul autre certain c'est Dieu et non les autres consciences encore moins les choses matérielles. La communication entre les consciences suppose le détour par l'absolu. En effet, ce qui fonde la communication n'est pas une société produit d'une histoire hasardeuse mais une vérité inébranlable et supérieure à la conscience grâce à laquelle nous communiquons avec toute autre conscience, bien au delà du cercle étroit de nos rencontres. [...]
[...] La généralisation a consisté à transformer une constante (la courbure nulle de l'espace euclidien) en variable puisque la courbure de l'espace de Lobatchevski est négative et celle de l'espace de Riemann est positive. De plus, l'apparition des géométries non euclidiennes a provoqué une crise des principes mathématiques qui a pour conséquence une simplification des propositions premières. Il n'y a plus de distractions entre les définitions, les axiums et les postulats. Les mathématiques contemporaines refusent de considérer une proposition comme évidente par elle-même. [...]
[...] Il saura qu'elle est une convention variante selon les sociétés et les époques. Mais, le prisonnier ne doit pas s'arrêter là. Il faut qu'il cherche ce qu'il est : l'Idée de la justice. Pour y parvenir, il doit sortie de la caverne, arrivé à ce stade, il est capable de penser par lui-même et de continuer seul sont chemin. Désormais, il est ainsi animé d'un Terrible Eros pour ce qui est. La sortie de la caverne Premier moment Connaitre c'est sortir de la caverne, ce qu'il est difficile et douloureux. [...]
[...] La justice s'y inscrivant en lettres plus grosses. Le philosophe est celui qui ayant contemplé le Bien sait ce qu'est la justice. Son âme dirigée par la partie supérieure, l'intelligence, la raison. Aidé par la partie intermédiaire et harmonieuse, il en est de même dans la cité. Pour bien conduire les affaires de l'Etat, il faut être autre chose qu'un politique et voir de plus haut. Pour former les gouvernements, ce n'est donc pas les sciences politiques qu'il faut leur enseignent mais bien des sciences capables de les mener jusqu'au terme de l'intelligible, la partie la plus brillante de l'Etre, l'Idée de Bien. [...]
[...] Pourtant, le sens scientifique de ce terme ne remet-il pas en cause cette passivité ? L'expérience n'est-elle ce qui permet de vérifier l'hypothèse élaborée par la raison ? Il n'y a pas d'expérience sans protocole, c'est à dire un dispositif expérimental pensé par la raison et en ce sens, il n'y a rien de plus théorisé qu'une expérience : la théorie informe l'expérience. Toutefois, toute explication rationnelle ne doit-elle pas être le plus rapidement possible soumise au verdict des faits, c'est-à-dire à l'expérience ? [...]
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