« La publicité nous parle-t-elle de nos besoins ou de nos désirs ? ». La réponse attendue semblerait se faire sous la forme d'un choix entre les deux propositions. Ainsi la majorité de l'opinion publique répondrait certainement « désirs » et une minorité répondrait « besoins ». En réalité, cette question n'est pas si simple ; qu'en est-il du problème posé ?
La publicité est une représentation (télévisuelle, radiophonique...) ayant pour but premier de faire valoir un objet auprès de consommateurs supposés. Celui-ci est-il objet du désir ou objet du besoin (sinon les deux) ?
Tout d'abord, on examinera la signification précise des concepts « désir » et « besoin » pour voir si un objet peut à la fois appartenir à un de ces concepts et être l'objet d'une publicité. Dans un second temps, on pourra se demander si l'homme n'est pas lié à un besoin existentiel du désir dont la publicité pourrait se servir. Enfin, la publicité cherche-t-elle vraiment à nous parler de quelque chose hormis son point de vue subjectif sur le produit ? Cela peut aussi se traduire par : quels sont les buts réels de la publicité ?
Premièrement, besoins et désirs semblent pouvoir correspondre aux sentiments dont nous parle la publicité.
Les besoins représentent au sens propre des « objets » dont on ne peut se passer sous peine de graves conséquences. Les besoins sont dits « primaires » lorsqu'ils sont indispensables à la vie (manger, dormir...). On les appelle aussi « besoins du corps ». Les besoins peuvent aussi être spirituels et nécessaires à l'harmonie de l'esprit avec le corps. Le besoin se différencie du désir par l'aspect nécessaire qu'il implique. En ce qui concerne la publicité, il arrive que la publicité nous parle de nos besoins. Par exemple, une publicité pour de la viande ou de l'eau nous informe sur une chose vitale à notre être : ce sont donc des besoins. Cependant, pourquoi achèterait-on cette viande plutôt qu'une autre ? (...)
[...] La publicité nous parle-t-elle de nos besoins ou de nos désirs ? La réponse attendue semblerait se faire sous la forme d'un choix entre les deux propositions. Ainsi la majorité de l'opinion publique répondrait certainement désirs et une minorité répondrait besoins En réalité, cette question n'est pas si simple ; qu'en est-il du problème posé ? La publicité est une représentation (télévisuelle, radiophonique ) ayant pour but premier de faire valoir un objet auprès de consommateurs supposés. Celui-ci est-il objet du désir ou objet du besoin (sinon les deux) ? [...]
[...] Par exemple, le slogan de L'Oréal parce que je le vaut bien veut nous faire croire que le produit est à la hauteur de notre valeur. Désirs et besoins peuvent correspondre à ce dont la publicité nous parle. Les désirs sont alimentés et créés par la publicité, et les besoins sont directement liés au désir par le biais du besoin existentiel du désir dont profite la publicité. En réalité, la publicité nous parle des désirs et besoins dans l'optique du gain d'argent par le biais d'une société grandissante et actuelle de consommation. [...]
[...] Ce processus de nos jours, conduit à la société actuelle de consommation. Il semblerait que la publicité nous parle tout de même plus fréquemment de nos désirs que de nos besoins même si besoins et désirs sont étroitement liés. Ensuite, la publicité s'appuie sur notre besoin existentiel du désir pour nous créer de nouveaux désirs à satisfaire. En effet, le besoin existentiel du désir est l'essence même de l'être. Tout homme a le droit et le besoin de désirer car c'est là toute entreprise humaine. [...]
[...] On rentre alors dans un cercle sans fin profitant à la publicité lorsqu'elle nous parle de nos désirs ou de nos besoins (les besoins n'entraînent pas d'autres besoins mais bien des désirs). Par exemple, lorsque les consoles de jeux vidéo n'existaient pas, les hommes n'étaient pas plus malheureux qu'aujourd'hui. De plus, lorsque la première est sortie, les jeunes l'ont désirée ; et ensuite ils en ont désiré une plus performante et ainsi de suite jusqu'à aujourd'hui pour créer une société de consommation. [...]
[...] C'est pour cela que, pour être heureux, un être humain a besoin de désirer. Ainsi, lors du rapprochement de l'individu avec l'objet du désir, le bonheur est d'autant plus fort que l'éloignement était important. En outre, une vie sans désir implique une vie sans quête régissant les actions de l'individu. On pourrait alors se questionner sur le but de vivre. Seul les dieux n'ont pas de désirs car ils ont tout ce qu'il est possible d'avoir. En sont-ils pour autant plus heureux ? [...]
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