Dissertation de philosophie portant sur la question : "Est-il possible de vivre au présent ?". Question qui pose le problème de la définition du présent : est-ce seulement une seconde, une journée ou un temps abstrait biologique, propre à chacun de nous ? Cela rejoint ainsi l'influence du passé et du futur dans notre présent. Document de 8 pages soit 4700 mots.
[...] Tout cela mène donc à l'angoisse , cette saisie réflexive de la liberté Pour chasser l'ombre du futur, nous devons alors prendre conscience de ce phénomène et se résigner à vouloir le contrôler de toutes part. Nous nous libérons alors du poids qu'elle crée et nous pouvons alors nous focaliser davantage sur le présent. Finalement, s'affranchir des aspects pernicieux du passé et du futur c'est donner la possibilité à notre conscience de vivre pleinement au présent. Nous adoptons ainsi une philosophie stoïcienne qui consiste à chasser les remords, les regrets du passé et les craintes du futur pour libérer l'esprit. Sommes-nous alors au présent ? Suffit il de s'émanciper des ombres passées et futures ? [...]
[...] Ainsi, les philosophes grecs par exemple, restaient dans le monde de la spéculation philosophique et s'éloignaient du présent. On peut aussi noter que l'homme connaît naturellement cet état de séparation entre son corps et son esprit : il rêve. En effet, il semble que quand nous dormons, nous ne sommes plus conscient de notre état, notre inconscient décharge nos désirs refoulés comme avait pu le démontrer Freud. La question que nous pouvons alors nous poser est : pourquoi fuyons nous le présent ? [...]
[...] Comment pouvons nous donc atteindre le présent dans sa totalité ? Nous délaissons bien souvent le présent car la plupart du temps, il semble monotone,. Nous ne cessons d'imaginer un avenir meilleur convaincu que ce que nous avons à l'heure actuelle n'est pas assez. Comme le dit Pascal , nous errons alors dans des temps qui ne sont pas les nôtres Or cela n'est du qu'au point de vue que nous adoptons sur le présent. Puisque c'est le seul temps dont nous pouvons jouir concrètement, ne devrions nous pas nous disposer à en profiter ? [...]
[...] Nous ne pouvons donc pas vivre au présent car cet espoir est le moteur de l'homme : il cherche à aller vers une situation meilleure qu'il espère trouver dans l'avenir. On peut noter par ailleurs que cette quête est infinie puisque son présent est aussi son ex futur. C'est une sorte de cercle perpétuel. Si nous n'effectuons pas cette recherche, alors nous devenons englués dans l'instant. Le présent n'est plus qu'une éternité puisque nous refusons notre passé et nous ne voulons pas projeter dans le futur. [...]
[...] La méthode consiste à recevoir chaque instant. Cependant ce choix est un choix passif : celui de ne pas vouloir se détacher de cette matière première pour ne pas avoir à y réfléchir, à la transformer. Cela s'apparente à l'état de nature comme le voit Rousseau , l'état primitif de l'homme. L'homme est esclave du jour répétitif. La notion d'espoir n'existe pas . Le présent est alors l'unique temps puisque toute espérance est inconnue et donc le futur est ignoré. [...]
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