Dissertation de Philosophie ayant pour sujet : "Peut-on en finir avec les préjugés ?". Les notions clés abordées sont la perception, autrui et le jugement. Présence d'une biographie et d'une bibliographie de tous les philosophes cités (Kant, Descartes, Spinoza...).
[...] Kant, dans la Logique, fait ainsi la distinction entre un préjugé et un jugement erroné. Le premier est la cause, le second est la conséquence. Le préjugé est le fait de prendre pour principe d'établissement de la vérité une opération mentale qui ne la garantit justement pas. [...]
[...] Descartes met en œuvre une solution radicale : celle du doute systématique. Il s'agit d'examiner si toutes les opinions et connaissances acceptées jusqu'alors peuvent être sujettes au moindre doute, et dans ce cas les récuser. On connaît son résultat, dans le Discours de la méthode notamment : il parvient à l'idée que l'énoncé je pense donc je suis est parfaitement irréfutable, car fondé sur une vérité elle-même indubitable : pour penser il faut être L'important ici est plus le procédé que le résultat. [...]
[...] doivent contribuer à changer la donne. L'époque n'est pas encore pleinement éclairée, où ce processus serait achevé, mais la diffusion des Lumières l'enclenche et l'espoir est permis. Kant cite même Frédéric II de Prusse, comme un artisan de ce progrès. [...]
[...] Le panthéisme et le rationalisme de Spinoza ont, pendant plusieurs siècles, excité l'imagination des plus grands penseurs ; Fichte est sans doute celui qui l'a le mieux compris ; Hegel, après Schelling, est à l'origine du contresens historique qui fait de la philosophie de Spinoza un irrationalisme. Les principaux ouvrages de Spinoza sont : les Cogitata metaphysica (Pensées métaphysiques), un Tractatus théologico-politicus (1670), un Court traité de Dieu, de l'homme et de la béatitude (1660), un Tractacus de intellectus emendatione (De la réforme de l'entendement), un Tractacus politicus (Traité politique) (écrit de 1675 à 1677). [...]
[...] La liberté d'expression et de pensée est un droit naturel de l'individu, estime Spinoza. Cela passe donc par la tolérance à l'égard de doctrines ou de préjugés totalement infondés, mais inévitables. Par contre, l'échange libre des propos permettra justement que la vérité e la méthode rationnelle puissent s'imposer d'elles-mêmes La dialectique de la vérité Dans la découverte de a vérité elle-même, le préjugé est présent, il ne peut donc jamais disparaître. [...]
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