La philosophie en tant que science qui étudie les phénomènes de la nature a retrouvé ses lettres de noblesse au cours de la période de la Renaissance. La philosophie née pendant la période de la Renaissance a mis fin à la scolastique et a marqué le retour vers les valeurs enseignées par la philosophie gréco-romaine de l'Antiquité. Elle ouvre la voie à la pensée moderne débarrassée des pesanteurs issues de la métaphysique et de la religion.
[...] La philosophie née pendant la période de la renaissance possède la particularité d'avoir changé les mentalités sociales et politiques de l'humanité et de conduire celle-ci dans une voie plus proche de la pensée ou de la réflexion scientifique. La société retrouve la liberté de décider sur le modèle d'organisation politique et culturelle qui lui est convenable. La liberté de choisir le modèle politique et spirituel par la nation elle-même n'existait pas auparavant dans la société médiévale dominée par la pensée unique issue de la religion chrétienne. [...]
[...] Elle ouvre la voie à la pensée moderne débarrassée des pesanteurs issues de la métaphysique et de la religion. Quelle est la place de la philosophie pendant la période de la renaissance ? La philosophie est au service de la personne humaine pendant la période de la renaissance La philosophie pendant la période de la renaissance rompt avec la scolastique qui soumet la volonté de la personne humaine à celle du clergé ou du pouvoir religieux. Elle met fin à l'influence du clergé et de la royauté sur la production de la pensée philosophique et scientifique. [...]
[...] Elle décide de se mettre au service de la nation. Les philosophes qui réfléchissent à cette période ne sont plus les conseillers officiels du roi et des prêtres catholiques, mais des libres penseurs qui veulent défendre les droits de tous et d'assurer le progrès de la société dans son ensemble. Ils se préoccupent de plus en plus de la liberté des individus et de la société que des problèmes du roi et de ses collaborateurs. Ils réfléchissent sur divers problèmes de la société et de la nature et réussissent de permettre à la société de désigner ou de choisir les gouvernants qu'ils jugent aptes pour gérer les affaires des cités tout en refusant de cautionner ceux issus des lignées consanguines de la royauté ou du clergé. [...]
[...] La philosophie qui apparaît à l'ère de la renaissance n'affirme pas seulement le caractère fondamental des droits de la personne humaine face au pouvoir politique ou religieux, mais aussi d'autres formes de libertés profitables à la société tout entière comme le principe de la souveraineté nationale qui permet au peuple ou à la nation de désigner ses propres gouvernants pour administrer la cité ou la république. La philosophie née pendant la période de la renaissance n'était pas seulement au service de la personne humaine, mais aussi au service de la nation. II La philosophie est au service de la nation pendant la période de la renaissance La philosophie pendant la période de la renaissance a eu le mérite de plaider pour la limitation des pouvoirs du clergé et de la royauté. [...]
[...] Elle proclame la liberté de pensée face au déclin du clergé et des faiblesses de la royauté. La philosophie à l'ère de la renaissance pense que l'homme est le principal objet d'étude de la science philosophique et possède des droits qui ne peuvent être ignorés ou aliénés par le pouvoir politique ou religieux. Elle met la personne humaine ou l'individu au cœur de la réflexion philosophique. L'individu ou la personne humaine possède des droits qui sont antérieurs à toute organisation politique selon cette nouvelle pensée philosophique. [...]
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