La perception n'est-elle qu'une hallucination ?

Résumé du document

Dissertation sur le sujet suivant : La perception n'est-elle qu'une hallucination ? Le sujet est rédigé en trois parties avec une introduction et une conclusion, chaque partie comprenant des citations de philosophes appuyant les arguments énoncés.

Extraits

[...] L'hallucination est une exagération de ce phénomène. Conclusion : "Tout ce que je sais du monde, même par science, je le sais à partir d'une vue mienne ou d'une expérience du monde sans laquelle les symboles de la science ne voudraient rien dire." Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception. Vouloir conduire la logique d'un discours sur la perception qui ferait de celle-ci une étroite prison dans laquelle chacun serait enfermé aboutirait évidemment à un non-sens et à une conception absurde des relations humaines, d'où ce nécessaire rappel de Merleau-Ponty qui permet de nous accommoder de notre imperfection, considérant que rien ne se fait sans elle. [...]

[...] Il n'y a que l'astronome qui le juge par raison. " > Leibniz, Monadologie On comprend donc que toute réflexion sur la perception suppose un rapport à la raison et donc à un autre mode d'appropriation du monde."Il y a . un objet culturel qui va jouer un rôle essentiel dans la perception d'autrui: c'est le langage. Dans l'expérience du dialogue, il se constitue entre autrui et moi un terrain commun " Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception. Troisième partie : perception et désir "C'est donc la faute de l'entendement si, négligeant sa tâche, il juge avec précipitation, sans avoir auparavant ordonné les représentations des sens selon les concepts." Kant, Anthropologie au point de vue pragmatique. [...]

[...] La perception n'est-elle qu'une hallucination ? Discussion : Le sujet se présente comme une aporie : en effet, notre rapport au monde n'est constitué que par ce que nos sens nous transmettent comme informations, si nous ne pouvons nous fier au rapport de nos sens nous sommes enfermés dans une subjectivité indépassable. Par ailleurs, l'hallucination n'est-elle même qu'une perception, en quoi ne serait-elle pas plus conforme au réel que ce que nous apprenons par la perception ordinaire ? Suggestion de plan : Première partie : la méfiance à l'égard des sens Tout d'abord il faudrait faire référence à Platon qui dénigre ce sens qu'est la perception. [...]

[...] La perception est un sens qu'on ne peut pas développer ni utiliser à une fin sûre. Le terme même de perception fait appel à la subjectivité de chaque personne. Peut-être que le monde est tout autre que nous croyons le voir ?Ainsi ce manque de certitude quant à la réalité de ce que l'on perçoit peut laisser penser que tout n'est qu'hallucination et que le monde est en fait tout autre. Si chacun induit dans sa perception une certaine volonté de voir les choses telles qu'elles lui plaisent non seulement la perception devient subjective et manque de vérité mais en plus elle n'est que le reflet de ce que l'homme attend de l'extérieur alors elle est hallucinatoire. [...]

[...] Ainsi, souligne-t-il le fait que la perception n'est pas une science exacte, c'est-à-dire qu'elle laisse une part à l'interprétation de chacun. La perception nous permet de préciser le débat entre objectivisme et subjectivisme : on a longtemps considéré que les organes des sens étaient comme des ouvertures vers le monde extérieur ; autrement dit, que l'oeil enregistre comme s'il était une caméra, l'oreille un micro, etc. Dans cette conception, la perception de deux individus supposés situés de la même façon dans un même lieu, est identique. [...]