La paix semble de prime abord définir l'accord des partis où chacun peut percevoir le bien-fondé du contrat passé. Toutefois ce traitement n'est pas nécessairement synonyme de justice si on juge par de multiples guerres soldées par la mainmise du vainqueur sur le vaincu. La paix obtenue en 1940 après la capitulation de la France face à l'Allemagne fit l'objet d'un pacte dont la justice est pourtant discutable. D'ailleurs cette paix fût précaire, était ce par défaut de justice ? Comment en effet concevoir qu'un accord fondé sur la reconnaissance du droit mutuel des protagonistes puisse se faire à l'insu de la justice ? Toutefois l'urgence de l'action politique peut-elle coïncider avec l'idéal de justice ? L'enjeu sera donc de rendre compte de la dialectique nécessaire entre morale et politique (...)
[...] Transition: La paix ne semble pas pouvoir s'accommoder de l'injustice au sens où elle se fonde sur une reconnaissance mutuelle du droit des partis. Toutefois le droit ainsi reconnu est-il toujours juste ? Deuxième partie: Toutefois si la paix ne peut s'accommoder de l'absence de droit cela ne signifie pas qu'elle se fonde toujours sur la justice. Argument Il faut distinguer ce qui est légal (politique) et produit la paix de ce qui est légitime (morale). Ex: Voir Apartheid, régime légale en Afrique du Sud qui fut un Etat en paix mais dont la politique ne fut jamais juste. [...]
[...] Argument 2 : La fin de l'Etat est la paix, or cette fin n'est pas nécessairement accompagnée de justice. Ex: Le politique doit s'adapter aux circonstances pas à la morale. Voir analyse de Machiavel. Argument3: Paix et justice sont souvent en contradiction. Car à poursuivre la justice on peut difficilement admettre les compromis qui font la paix. Ex : Voir toujours analyses de Machiavel. Transition: Nous avons vu que si la paix ne peut faire l'économie d'un système légal elle peut non seulement s'accommoder de l'injustice mais demeure aussi souvent incompatible avec l'idéal moral de la justice. [...]
[...] La paix peut-elle s'accommoder de l'injustice ? Introduction: La paix semble de prime abord définir l'accord des partis où chacun peut percevoir le bien-fondé du contrat passé. Toutefois ce traitement n'est pas nécessairement synonyme de justice si on juge par de multiples guerres soldées par la mainmise du vainqueur sur le vaincu. La paix obtenue en 1940 après la capitulation de la France face à l'Allemagne fit l'objet d'un pacte dont la justice est pourtant discutable. D'ailleurs cette paix fût précaire, était-ce par défaut de justice? [...]
[...] Argument 3 : Ainsi la paix ne peut être durable sans le consentement réel du citoyen qui n'a de fondement que la justice de la politique auquel il se soumet. Ex : Voir notion de désobéissance civile. Conclusion: Au terme de notre analyse il nous est donc apparu que si la paix pouvait s'accommoder de l'injustice c'est en vertu de l'incompatibilité des fins entre morale et politique. Toutefois la morale s'avère être le plus sûr instrument du politique, et ce même si elle est feinte, car les hommes ne se plient sûrement qu'à ce qui leur semblent juste. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture