Le travail se présente comme la condition nécessaire à la réalisation sociale et personnelle de l'homme. Le travail dans son sens courant désigne l'activité ayant pour but de produire quelque chose d'utile, de transformer la nature pour satisfaire les besoins de l'homme. A la différence d'une activité purement animale, le travail résulte d'un effort de la conscience et de la volonté humaine. Par extension, le travail désigne à la fois la situation de l'homme qui se livre à cette activité et l'ouvrage, le produit de cette activité. Le travail paraît indispensable à l'homme car il permet son accomplissement.
[...] D'autre part, l'homme participe à l'organisation d'une société par le travail. L'homme apprend aussi à se maîtriser en exerçant sa volonté sur ses propres désirs, sur ses passions. Par le travail, l'homme participe à l'organisation d'une société dans la mesure où il prend sa place au sein d'une division du travail qui se fait, selon Platon dans la République. Le travail se présente comme un moyen de s'émanciper des nécessités vitales. Mais en transformant la nature, l'homme transforme sa propre nature. Il gagne alors une place dans la société. [...]
[...] III) La limite du travail Le travail est aussi source d'aliénation. Avec le machinisme, le travailleur perd la maîtrise de son travail. Lorsque la machine remplace l'outil, le travail se déshumanise. Le travail devient alors l'ennemi de la spontanéité, de la personnalité. L'homme ne peut plus se reconnaître dans le travail qui lui est demandé. Par ailleurs, la socialisation augmente les besoins artificiels et pervertit l'homme au travail. Marx explique que, dans le cadre d'une division du travail capitaliste, l'activité du travailleur devient de plus en plus abstraite et aliénante. [...]
[...] Marx, dans son ouvrage Les Manuscrits de 1844, reconnaît à Hegel le mérite d'avoir saisi l'essence du travail. Le travail devient production de l'homme par lui-même. Pour Marx, c'est la représentation des fins qui permet à l'homme de s'extérioriser dans son travail et d'acquérir ainsi son autonomie. D'autre part, le travail est libérateur s'il ne répond pas seulement à des besoins vitaux mais à une nécessité culturelle. Soit le travailleur mène une activité animale au service de la nature dans la mesure où il n'obéit qu'à des nécessités vitales, ne travaillant par exemple, que pour un salaire assurant sa survie. [...]
[...] Sujet de philosophie : Pourquoi travailler ? Introduction Le travail se présente comme la condition nécessaire à la réalisation sociale et personnelle de l'homme. Le travail dans son sens courant désigne l'activité ayant pour but de produire quelque chose d'utile, de transformer la nature pour satisfaire les besoins de l'homme. A la différence d'une activité purement animale, le travail résulte d'un effort de la conscience et de la volonté humaine. Par extension, le travail désigne à la fois la situation de l'homme qui se livre à cette activité et l'ouvrage, le produit de cette activité. [...]
[...] Le travailleur est aliéné, parce qu'il est obligé de se vendre pour survivre. Dépossédé des moyens de production, il vend sa force de travail et non son produit. Si le travail devient aliénant, c'est qu'il a été perverti au point de redevenir une activité quasi animale et non plus digne d'humanité. L'homme ne peut plus alors s'y retrouver puisque l'essence même du travail, qui porte en elle l'essence de l'homme, est perdue. Conclusion L'homme doit travailler car le travail est une médiation entre la nature et il est le moyen de donner à l'homme les conditions de son accomplissement. [...]
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