Cours de Philosophie de classe préparatoire HEC sur la question de l'homme et de la nature humaine qui vise à déterminer si l'homme est le produit de la nature ou de la culture. Ce cours qui étudie la différence entre l'homme et l'animal propose ensuite une contestation de la nature humaine. Il analyse également le problème de la pluralité des cultures et de l'unité du genre humain.
[...] Première conception On peut concevoir ces inégalités comme naturelles, ce qui conduit au racisme. On pense ces inégalités comme historiques. Le primitif est considéré comme en retard. Gobineau évoque une race aryenne : c'est la théorie des races. Les races pures sont le résultat d'un mélange mais ce mélange est plus ou moins harmonieux, ce qui explique l'avènement de races inférieures et de races supérieures. Il prétend prouver la supériorité des blancs qui ont toujours imposé leur mode de vie et leurs valeurs. [...]
[...] La diversité des besoins alimentaires est modifiée par la culture. Il y a plusieurs niveaux : le choix et la production des aliments, les problèmes psychologique (anorexie les contraintes géographiques, les ressources de la nature, les modes de production. Par exemple, il n'y a pas de naturel dans la cueillette ou la chasse car c'est technique. La préparation et la cuisson des aliments distingue l'animalité de l'humanité. La consommation également : le nombre des repas, les techniques pour consommer, le rythme, le savoir-faire. [...]
[...] L'humanité peut être considérée selon deux aspects : l'homme est un genre de l'espèce animale et l'homme est également un genre à part entière qui se construit par l'histoire et la culture. Il est issu de données biologiques mais également d'un ensemble de valeurs morales et naturelles. Mais quelles sont les valeurs qui font que l'humanité est un genre différent ? Qu'est-ce qui différencie l'homme de l'animal ? Le deuxième aspect de l'identité de l'homme est l'unité de tous les hommes. Beaucoup de comportements qu'on croyait universels se rapportent en fait à une culture et à une époque. Qu'est-ce qui est commun aux hommes ? [...]
[...] Sade affirme que la violence doit être valorisée et que l'homme doit suivre sa nature pour que le mal domine. Il pousse les hommes à se laisser aller à leurs penchants. En revanche pour les Stoïciens, suivre sa nature signifie suivre sa raison. B La différence contestée La différence entre l'homme et l'animal est contestée au 18e siècle par les scientifiques et les philosophes. La Mettrie affirmait que si le singe ne parlait pas, c'était parce qu'il refusait de la faire pour protéger sa liberté. [...]
[...] Le barbare n'est pas vraiment humain, il n'a aucun droit. Strauss affirme que le vrai barbare est celui qui croit à la barbarie, et qui a donc une attitude primaire, une conscience peu développée. Il y a une évolution dans les qualificatifs utilisés : de barbare, on passe à sauvage puis à primitif. Le sauvage est reconnu comme étant un sous-homme encore très proche de la nature. Le primitif est celui qui est resté au stade premier de l'évolution. Il est comme l'enfant. [...]
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