Dissertation de Philosophie traitant des notions opposées de nature et de culture mais aussi de celles de respect ou de morale. Elle fait référence à Kant (Fondements de la métaphysique des moeurs) et à Hobbes (Léviathan).
[...] Il y aurait constamment la menace d'un conflit. On se rend donc compte dans la nature à son état le plus pur, sans aucune modification humaine, il y aurait anarchie. On ne peut donc pas accorder de valeur à un état qui ne nous procure ni sécurité, ni liberté ni possible solidarité. Dans un monde modifié par l'homme, c'est- à-dire où l'on crée des lois et des règles, une plus grande confiance entre les hommes est possible. De plus, dans les Fondements de la métaphysique des mœurs de Kant, si l'on prend la définition kantienne du respect, à savoir un sentiment produit par notre loi morale devant un autre qui est porteur de cette même loi morale. [...]
[...] Il n'est donc pas respectable. La vision kantienne nous empêche de considérer comme du respect la déférence que l'on éprouve pour la nature. Finalement, la technique est de plus en plus développée. Il s'agit de l'ensemble des procédés employés à la production. Or, tous ces procédés sont élaborés et ensuite mis en œuvre par ce que nous apprenons, ce qui est acquis et non ce qui est inné. La technique en elle-même sert à la transformation de la nature. Or, la technique est la seule preuve de l'évolution d'une culture, l'évolution semblant toujours être bénéfique. [...]
[...] Est-elle respectable étant donnée qu'elle n'est pas le résultat de la raison ? La culture est-elle plus respectable que la nature ? A première vue, il semble évident et bien de respecter la nature, cela venant du fait que la notion de respect est accompagnée de la notion de bien. On peut attribuer à la nature différentes valeurs. La première valeur que l'on peut lui trouver est une valeur d'utilité. En effet, la nature comme l'union du monde végétal, animal soumis aux lois physiques nous est fort utile et même indispensable. [...]
[...] Le respect que nous nous devons les uns les autres justifierait donc le respect que l'on doit à la nature à qui nous devons la vie. De plus, on peut reconnaître à la nature une valeur de sagesse. Si la sagesse représente l'idéal d'une vie réussie dans laquelle est incluse le bonheur, on peut considérer la nature comme étant source de sagesse puisqu'étant source de bonheur. La nature est régie par des lois physiques et biologiques imperturbables par notre seule force. Cependant, la régularité des faits naturels crée un monde beau et fascinant que l'homme utilise pour atteindre une paix intérieure. [...]
[...] Pour finir, la société régie par des lois et des règles telle que Hobbes la préconise pour fuir l'état de nature permet de se sentir en confiance et totalement serein pour jouir des bonheurs que la nature propose. La nature étant omniprésente, on aurait pu croire que seul la respecter nous était permis. Cependant après s'être questionné sur les avantages de la culture au détriment de la nature, on se rend compte, en recoupant les deux, que tout ce qui relève de l'acquis, de la technique a été inspirée, s'appuie et ne pourrait vivre sans la nature. Il faut donc respecter la nature mais aussi la culture qui est son extension. [...]
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