Dissertation de philosophie qui répond au sujet : "La morale conduit-elle au bonheur ?". Ce sujet a été donné à une classe de terminale scientifique. Il traite les notions de bonheur, de plaisir, de morale, de conscience. Cette dissertation est enrichie de nombreux exemples.
[...] Cet exemple montre que le bonheur ne peut exister qu'à condition que les règles morales ne soit acceptées par la majorité. On ne peut pas imposer une morale, si on veut que les règles qu'elle contient soit suivies. Pour conclure, on peut dire que la notion de bonheur s'explique à différents niveaux. L'un intuitif et davantage apparenté au plaisir, l'autre guidé par des prescriptions d'ordre moral. Parallèlement, on constate qu'il existe différents codes moraux selon les civilisations et les époques. [...]
[...] La raison est propre à l'homme et doit guider ses choix. Une vie heureuse sera conforme à la raison. Ensuite, nous pouvons citer la morale épicurienne ou encore morale du plaisir .Biologiquement, le plaisir est une fuite de la douleur. L'épicurien condamne les plaisirs artificiels, autrement dit, tous les plaisirs non nécessaires à la vie. Ces plaisirs seraient source d'agitation intérieure et donc de souffrance. Au contraire, il entretien le culte du plaisir naturel et indispensable. Si le bonheur peut se traduire par différentes formes, la morale elle- même peut être extrêmement variable, soit dans un même lieu d'une époque à une autre, soit dans une même époque d'un lieu à un autre, d'une civilisation à une autre, d'un groupe religieux à un autre. [...]
[...] On se rend pourtant vite compte que sans règles, sans morale, l'anarchie fait surface, et les passions individuelles finissent par nuire au bonheur d'autrui. On peut donc affirmer que le bonheur passe par l'établissement d'un code moral porté par une communauté. On ne peut cependant pas généraliser la réponse à la question la morale conduit-elle au bonheur car cette morale exige le sacrifice de certaines passions individuelles, et peut donc être source de frustrations et constituer une barrière au bonheur. [...]
[...] La question la morale conduit-elle au bonheur ? présente en premier lieu le présupposé que le bonheur ne serait pas inné. On peut alors se demander si le bonheur n'existe pas à différents niveaux. Le bonheur ordonné par la morale, et le bonheur procuré par les instincts et l'habitude. Cependant, on peut également s'attarder sur le fait que la morale dépend à la fois des époques et des lieux considérés. En effet la morale est incontestablement variable d'un civilisation à une autre, et les critères définissant le bonheur le sont donc également. [...]
[...] On pourrait également développer l'exemple de l'esclavagisme dans l'antiquité romaine ou l'esclave, bien qu'humain, n'avait pas plus de valeur qu'un simple objet et était d'ailleurs utilisé comme tel. Aujourd'hui l'esclavagisme n'est plus toléré, les hommes sont sensés être et naître libres et égaux en droits. Ces exemples illustrent bien l'évolution de la morale entre différentes époques. Il existe également des variations de la morale au sein même d'une époque, d'une civilisation à une autre. Par exemple, les Lapons imposent le suicide aux vieillards. [...]
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