Corrigé du sujet de Philosophie (bac 2006 série S) consacré à un extrait de l'oeuvre L'utilitarisme de Stuart Mill. Il se présente sous la forme d'un plan détaillé.
[...] Mill, L'Utilitarisme INTRODUCTION Le mensonge n'est supporté que chez l'enfant, jusqu'à que l'on lui fasse comprendre qu'il lui faut comme tout le monde ne pas mentir. Mais peut on garantir une suppression totale du mensonge ? Constater que quelqu'un ment a pour effet d'ébranler la confiance que l'on accorde à sa parole. Or les rapports sociaux ne peuvent être harmonieux que si règne une confiance mutuelle. C'est pourquoi Mill en vient à accuser celui qui ment par intérêt d'être l'un des pires ennemis de l'humanité Il en conçoit quand même l'existence possible de mensonges par charité : ils seraient acceptables dans des cas précis. [...]
[...] Être véridique est un commandement impératif le médecin doit dire la vérité à son patient, pour qu'il prépare sa succession par exemple et son départ CONCLUSION L'idée d'affirmer une loi serait contradictoire s'il s'agissait d'une loi scientifique. Il s'agit ici d'une loi morale et de vie collective. Mill rejoint finalement l'opinion commune sous prétexte d'épargner une souffrance immédiate à un individu. Il n'est reste pas moins que cela reste contestable, le devoir de véracité étant un universel pour le bien être de toute l'humanité. [...]
[...] Le bien commun s'efface au profit du bien égoïste, le mensonge à condamner du point de vue social et moral. Elle est également hostile à l'ensemble des hommes : ne pas dire le vrai, c'est infliger un mal non seulement à l'interlocuteur, mais de proche en proche à tout le monde, puisque l'affaiblissement de la confiance devient universel. N'y a-t-il pas des exceptions de force majeure ? III. Que penser des exceptions classiques ? L'existence est apparemment admise aisément : pour épargner à quelqu'un un mal éventuel, tous les moralistes le reconnaissent. [...]
[...] Pourquoi est-il nécessaire que les hommes aient confiance en leur parole ? La parole fonde l'organisation sociale : les contrats, les lois, au service du vrai. La confiance fonde aussi la vertu et l'évolution sociale : méfiance sinon, et effritement du ciment social. La méfiance sape surtout toutes les possibilités de bonheur commun : l'ensemble des institutions est comme le fondement du bonheur. Mais qu'entrainerait l'affaiblissement de la confiance ? II. Affaiblir la confiance, c'est être l'ennemi des hommes Pourquoi ne pas respecter la règle de véracité ? [...]
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