Premier concept à définir : la métaphysique, d'emblée problématique. La Métaphysique d'Aristote est un ensemble de textes rangés après la Physique par Nikos d'Erode. Il ne s'agit pas d'un texte homogène, chaque interprétation suivant un éclairage particulier.
Maîtriser les problématiques aristotéliciennes est obligatoire : beaucoup d'auteurs se sont positionnés pour ou contre. Pourquoi la métaphysique ? L'ensemble des sciences de l'homme travaille sur des régions de l'être. Se pose le problème du fondement de toutes les sciences. Y a-t-il une science de l'être en tant qu'être ? (...)
[...] Pas d'essence (ni d'unité) du bouc-cerf. Pour Thomas, c'est bien la puissance qui limite l'acte. L'universel est quelque chose d'indéterminé avant de passer à l'existence. Quand Dieu produit l'homme dans l'existence, il produit tel homme. Pour cela, il transforme le possible en puissance. La puissance limite l'acte : elle crée l'individu à partir du possible ; or le possible est illimité (dans les limites de la non-contradiction). Dieu prend l'universalité homme et crée l'individu Socrate (ce qui fait que l'universel indéterminé (ici, le possible) n'est pas réel, puisque n'est réel que ce qui existe). [...]
[...] Pas une création par la volonté, mais par le simple fait de penser ; tout ce qu'il pense, il le fait exister par émanation (de l'intellect spéculatif). Thomas, donc, n'est pas d'accord : ce n'est plus l'entendement qui crée, mais la volonté (intellect pratique). On a un Dieu libre, qui produit librement le monde. (Le problème du choix leibnizien va s'intégrer à ce morceau là ; Spinoza sera à l'autre bout, côté émanation). La métaphysique chrétienne propose une nouvelle conception de la création. L'ensemble des choses possibles est dans l'intellect divin. [...]
[...] Idée : l'ensemble des questionnements méta me permettent de m'élever. On arrive à un état quasi angélique qui a la fonction de niveau supérieur. Pour Saint Thomas, je dois avoir une connaissance de la nature pour connaître tout ce qui est au-dessous de moi et ainsi connaître ce qui est au-dessus. Visée verticale : volonté de remonter vers la problématique divine. Attitude du sujet humain qui tente d'accéder au supérieur par le rationnel. Dieu m'a donné la raison, celle-ci m'indique que la puissance en moi permet de répondre au questionnement de l'être. [...]
[...] La méthode dévolue à la métaphysique, c'est la dialectique. La démonstration part d'un principe certain et en déduit par un syllogisme scientifique une conclusion vraie (Analytique, connaître absolument). Le syllogisme dialectique, lui, part d'opinions communément admises, à partir des quelles il produit une discussion et un travail sur ces prémisses. On a un ensemble d'apories et deux jugements qui semblent aussi valables l'un que l'autre. Point de départ à éclairer pour atteindre une connaissance. Il faut partir d'une opinion et la fonder (ou la réfuter). [...]
[...] Il y a toute une série de problèmes qui sont de faux problèmes : comment les reconnaître ? Le mot éclipse sera utilisé lorsque l'absence de lumière viendra d'une interposition de la terre (syllogisme de l'essence). On passe à une question de fait : y a-t-il oui ou non interposition de la terre et donc éclipse ? Mais on ne peut pas faire varier le sens de éclipse puisqu'on l'a défini. (Kant mettra un point d'arrêt : on en peut pas donner un statut logique au jugement d'existence : pas d'existence au non- manifesté). [...]
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