Le travail fait tout d'abord référence à un état pénible. Il vient en effet du mot latin tripalium qui désigne tout d'abord un appareil formé de trois pieux servant à maintenir les chevaux difficiles pour les ferrer, puis un supplice, un instrument de torture.
Mais c'est aussi l'ensemble des activités laborieuses (du latin labor qui évoque à la fois le travail et la peine) exercées pour parvenir à un résultat (oeuvre) (...)
[...] Dans quelle mesure faut-il distinguer travail et loisir ? Le travail fait tout d'abord référence à un état pénible. Il vient en effet du mot latin tripalium qui désigne tout d'abord un appareil formé de trois pieux servant à maintenir les chevaux difficiles pour les ferrer, puis un supplice, un instrument de torture. Mais c'est aussi l'ensemble des activités laborieuses ( du latin labor qui évoque à la fois le travail et la peine) exercées pour parvenir à un résultat (œuvre). [...]
[...] Nous avons donc pu voir qu'il était inutile a l'homme de persévérer dans un travail aliénant car même si il lui donne les moyens financiers d'avoir un loisir, il ne lui en donne pas la faculté physique et psychique, car le travail aliéné anéantit l'homme. A l'opposé nous avons aussi pu voir que l'utopie du loisir n'était pas préférable car s'il n'y a plus de travail comment faire pour apprécier le loisir, et que devient alors le véritable loisir. La conclusion a tout ça c'est qu'on ne peut séparer le travail du loisir. Si le travail est aliénant alors le loisir l'est aussi, si le travail n'existe plus, alors le loisir non plus. [...]
[...] Sans œuvre, sans ancrage dans le réel par le biais créateur du travail l'homme ne peut être heureux. On ne mettra jamais fin au désœuvrement par le divertissement, ni fin à la violence des banlieue en multipliant les salles de jeu. La vie n'exige pas le divertissement, mais l'investissement dans le travail, investissement intégral, comme vocation. La première condition au bonheur est que l'homme puisse trouver joie au travail. Il n'y a vrai joie dans le repos, le loisir, que si le travail joyeux le précède (André Gide). [...]
[...] Mais dans ces conditions le simple loisir ne peut pas compenser le travail stupide et impersonnel. La personne est poussée a consommer toujours plus, ce qui crée un industrie de la compensation : l'industrie du loisir, c'est vendre l'illusion d'une satisfaction qui n'existe pas dans le monde du travail. On la retrouve sous diverses formes comme les séries télé, la publicité, les romans a l'eau de rose. On crée une vie par procuration. Le travail n'a plus de but, l'homme ne se réjouit plus du résultat, il ne voit pas le résultat contrairement à un jardinier ou un cuisiner qui sera heureux de voir l'œuvre qu'il a produit. [...]
[...] Dans quelle mesure faut-il distinguer travail et loisir ? Récits mythiques et religieux tentent d'expliquer la nécessité du travail en le présentant comme une malédiction. Dans l'Ancien Testament le travail est présenté comme la conséquence au péché originel d'Adam et Eve. Les ancêtres communs a tous les hommes ont gouté le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal en dépit de l'interdiction divine. De la vient la punition : [à Eve] dans la peine tu enfanteras des fils et Adam] A force de peines tu en [du sol] tireras subsistance tous les jours de ta vie.[ ] A la sueur de ton visage tu mangeras ton pain. [...]
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