Corrigé d'un sujet de philosophie du baccalauréat répondant à la question "Peut-on se mentir à soi même ?" prenant la forme d'un plan détaillé en trois parties (une réponse positive, une réponse négative puis une synthèse), avec une transition entre chaque partie. Document au format Word d'environ 700 mots.
[...] Si la conscience est une, cela est contradictoire mais si elle est double, on ne peut se cacher que ce que l'on a oublié ou refoulé. Ce n'est donc pas un mensonge à soi puisqu'il n'y a pas volonté de se tromper. Cependant, l'expérience de la mauvaise foi révèle la nature même de la conscience : l'être humain peut se nier et se dépasser, il peut être autre que ce qu'il est. Il reste que sur le plan moral, il est possible et même un devoir de ne pas se mentir à soi même. [...]
[...] Peut-on se mentir à soi même ? INTRODUCTION Lorsque autrui me ment, il sait une chose qu'il me cache mais, quand je me mens à moi-même, je ne peux me cacher une chose que je sais, ainsi puis-je m'illusionner sur mes qualités ou me faire croire qu'un événement que je redoute n'arrivera pas. Si chacun peut s'illusionner ou faire preuve de mauvaise foi, cela semble contradictoire. Comment peut-on être à la fois la victime d'une manipulation dont on est l'auteur ? [...]
[...] N'est-on pas déterminé intérieurement à préjuger, n'est on pas victime de ses préjugés ? II. On ne peut se mentir à soi même (deuxième sens du mensonge à soi L'unité de la conscience exclut le mensonge à soi : aucune de mes pensées ne saurait m'échapper. D'après Descartes, il y a une première méditation métaphysique, la pensée est transparente à elle-même, je peux me tromper mais pas délibérément. Le préjugé est alors une mauvaise habitude (défaut de méthode, juger par ouï-dire, prévention idée préconçue précipitation de manière irréfléchie, La dualité supposée du psychisme exclut également le mensonge à soi : refus de reconnaître une vérité dérangeant au fond de soi éviter un conflit entre l'image que l'on a de soi et la pensée honteuse. [...]
[...] C'est le cas de la femme qui se sait courtiser mais veut croire qu'elle ne l'est pas. Tout sujet a le pouvoir de s'échapper à lui-même, l'homme n'est pas une chose que ses actes figeraient dans une identité (le méchant, la coquette, Le sujet veut se dépasser. On ne peut pas se mentir à soi même : sur le plant moral, l'illusion n'est pas accidentelle comme l'erreur. Nous n'est somme pas totalement victimes. Il faut prendre donc comme règle morale le fait de reconnaître ses torts. [...]
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