Dissertation de Philosophie sur le thème de la loi. Pourquoi obéit-on à la loi ? Faut-il accepter tout et n'importe quoi uniquement parce que c'est l'habitude ou parce que cela semble bien fonctionner ?
[...] C'est pourquoi, j'accepte, parfois, de me soumettre à la loi pour avoir le plaisir de commander de temps en temps. Et surtout, de manière tout à fait rationnelle, on s'aperçoit qu'obéir à la loi, c'est obéir à ce que nous-mêmes avons voulu, puisque c'est nous, êtres humains, qui avons voté pour tel ou tel gouvernement qui tendra donc vers telle ou telle loi. Mais à cela, un bémol fait obstacle car toute une population ne pas être en parfaite adéquation et prendre une décision unanime. [...]
[...] Le ressort de l'obéissance est à mi-chemin entre la pulsion et la raison : le besoin de sécurité. Il apparaît qu'au cours de l'histoire, les rapports de force entre individus aient beaucoup évolué. Ainsi, Hobbes, qui est un philosophe du contrat social c'est-à-dire, qui a réfléchi sur l'origine de l'Etat, affirme dans le Léviathan, qu'avant son existence, la vie humaine était extrêmement difficile : elle était fondée sur la survie personnelle ainsi que sur l'assouvissement de ses besoins personnels, parfois, au détriment des autres. [...]
[...] Pourquoi obéir à la loi ? Lors de régimes autoritaires ou de dictatures, cette question ne se posait quasiment jamais. Fondés sur le régime de la terreur, ils agissent au plus profond de l'homme, dans son psychisme. La peur de représailles, de tortures ou de toute autre forme de répression, influe énormément sur la façon d'agir d'une population. Sur la même idée, nos sociétés ont instauré des lois qui, si elles ne sont pas respectées, entraînent des répressions telles que des amendes, ou même, de la prison, selon l'ampleur des infractions. [...]
[...] Cette influence se propage aussi par le biais des médias qui, désormais, font partie intégrante de la vie de la population. On s'aperçoit donc que le psychisme est très malléable face aux discours, aussi, ne risquons-nous pas d'accepter, au final, tout et n'importe quoi ? De plus, on a pour habitude de dire que les lois, bien que contraignantes, sont là pour rationaliser la société. Au fil du temps, les sociétés évoluent et préfèrent la justice ainsi que la répression non violente au pouvoir de force physique. [...]
[...] Selon Hume, il est nécessaire qu'un chef organise la vie en société, tout en sachant très bien que, tout pouvoir, quel qu'il soit, a au moins le mérite de fonctionner. En outre, cet accord avec la loi commence dès l'enfance avec une sorte de conditionnement tant de la part des parents, que de l'Etat. Ainsi, l'Etat exerce son influence dès notre entrée à l'école : il faut respecter ses camarades et le matériel, et apprendre la vie en communauté. Même en tant qu'adulte, c'est comme si une force toute puissante nous dirigeait et nous renvoyait constamment à la nécessité du petit enfant d'obéir aux adultes. [...]
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