Dissertation philosophique proposée en terminale sur les thèmes de la liberté et du travail. Le sujet exact est le suivant : La liberté commence-t-elle là où cesse le travail ? Ce document est en fait constitué de deux devoirs : l'un réalisé par une élève de terminale dans le cadre d'un devoir à la maison, l'autre étant une correction (sous la forme d'un plan détaillé) d'un professeur. L'enjeu de cette question est de donner une définition de la liberté autre que celle de n'avoir aucune contrainte. Ce devoir pourra être utilisé comme complément du cours sur le travail et la technique et aussi bien sûr de celui sur la liberté.
[...] De plus, il faut souligner que l'homme éprouve sa liberté en rencontrant des obstacles. Ainsi Sartre, dans son ouvrage, l'Etre et le néant, dit C'est seulement dans et par le libre surgissement d'une liberté que le monde développe et révèle les résistances qui peuvent rendre la fin projetée irréalisable. L'obstacle, les résistances des choses ou des autres est condition de possibilité même de la liberté. L'homme exerce sa liberté en travaillant car il se heurte à la résistance de la matière ou à des obstacles qu'il doit surmonter. [...]
[...] Les dieux de l'Olympe ne s'ennuyaient pas, ils vivaient en une oisiveté heureuse Et donc pour cet auteur, l'oisiveté peut se dire divine, à la fois parce qu'elle est le bonheur le plus haut mais aussi parce qu'elle échappe aux contingences de la vie de l'homme ordinaire. L'oisiveté permet aussi à l'homme d'accomplir sa nature spirituelle, dans le sens où elle permet de s'élever jusqu'aux humanités toujours selon Kierkegaard. Les humanités, c'est la culture humaine telle que la conçoit une éducation humaniste. [...]
[...] La liberté commence t-elle vraiment où finit le travail? -Il nous appartiendra pour répondre à cette question de déterminer les conditions de la liberté, de déjouer les présupposés implicites sur lesquels elle repose, l'illusion spontanée de sa définition et d'examiner parallèlement les pouvoirs du travail. enjeu de cette problématique est de montrer qu'une liberté qui commence où finit le travail n'est peut être qu'une liberté tronquée et illusoire et parallèlement qu'un travail qui ne permet plus de penser la liberté est déconnecté de son sens, parce que déconnecté des valeurs de la vie, et qu'alors la liberté ne commence ni où finit ni où commence le travail. [...]
[...] Aujourd'hui les entreprises sont devenues internationales et ce qui décide, c'est le placement en bourse, les actions de l'entreprise. Auxquels les travailleurs sont soumis et par rapport auxquelles ils sont considérés comme négligeables, ou dont ils subissent les charmes ensorceleurs. Plus aucun secteur du travail n'a le sentiment d'échapper à l'exploitation où à une absence de solidarité sociale dans les institutions. Les hommes n'ont plus l'impression que d'être des pions au service d'un système dans lequel, bon gré, mal gré, chacun essaie de tirer son «épingle du jeu» contre son pair, puisque de toutes façons le droit du travail est de moins en moins respecté. [...]
[...] DISSERTATION PHILOSOPHIQUE DE TERMINALE Sujet : La liberté commence-t-elle où finit le travail ? Devoir réalisé par une élève de terminale : Le travail est une contrainte que nous imposent les lois de la nature et de la société. Et donc en tant que nécessité, activité non choisie, le travail paraît antithétique à la liberté. De plus le travail est synonyme de pénibilité, d'effort dans l'opinion, mais également étymologiquement : l'origine du mot travail vient du latin Tripalium qui signifie instrument de torture. [...]
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