Dissertation de Philosophie répondant au sujet : "Obéir, est-ce renoncer à sa liberté ?". Trois parties, quatre arguments pour chaque, très nombreux exemples. Dissertation éclairante et accessible à tous.
[...] Ils décident d'un commun accord de renoncer à une partie de leur liberté, pour plus de sécurité. Dans ce contrat, chaque individu transfère sa liberté à l'institution d'un pouvoir qui devient despotique : un seul conserve sa liberté, il est donc le seul à pouvoir légiférer. Puisque la guerre est la conséquence de la liberté et donc de l'égalité, la paix sociale ne peut être que la conséquence de l'aliénation totale de la liberté individuelle au profit d'un seul qui décidera. [...]
[...] Sur ce plan comme sur le plan des lois physiques, il convient donc de surmonter l'apparente contradiction de la liberté et de la loi. En vérité, obéir c'est être libre quand l'autorité est légitime Nous défendrons donc l'idée que si obéir est une nécessité, renoncer à la liberté n'en est cependant pas une. La contradiction qui peut sembler à première vue exister entre "obéir" et "être libre" n'en est pas une. Le véritable paradoxe serait plutôt qu'on puisse renoncer à la liberté. Est-ce bien possible de se séparer de ce qui nous définit pour beaucoup ? [...]
[...] L'Etat ne signifie pas un passage à autre chose Il ne signifie que la continuation de l'état de nature, par des moyens plus performants qui vont assurer la liberté de l'individu : la justice mise en œuvre par des juges et un pouvoir capable d'appliquer cette justice. L'Etat est donc au service de l'homme. Pour Hegel, l'Etat a une fonction morale. Lui seul peut apporter à l'homme des valeurs morales, incarnées dans ses institutions. Il arrache l'homme à ses préoccupations strictement privées. L'Etat n'est pas un artifice, c'est une réalité substantielle, essentielle du point de vue de l'Histoire. [...]
[...] Il ne peut rien faire d'autre qu'obéir à ces désirs, chercher à les satisfaire Ce qui lui ôte la liberté de s'intéresser à autre chose Ensuite, selon Freud, un élément de notre personnalité, le ça est le lieu des pulsions primitives, qui manifestent une totale irrationalité. Il y a de nombreuses exigences du ça mais tout n'est pas possible car contraire à un certain nombre d'interdits. Ainsi ces désirs sont refoulés dans notre inconscient. Actes manqués, rêves, etc. en sont la réalisation symbolique. [...]
[...] Obéissance et liberté ne cohabitent- elles pas en l'homme ? L' obéissance libre n'est-elle pas quelque chose de commun ? Dans une seconde partie, nous verrons donc comment il est possible de concilier des idées à première vue totalement contraires : celle d'obéissance et de liberté. Premièrement, ne pas être libre ne signifie pas renoncer à la liberté. En effet si la soumission à une volonté étrangère est forcée, je ne renonce pas à ma liberté, simplement je ne puis pleinement l'exercer. [...]
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