Beaucoup d'hommes se font des idées préconçues dès leurs jeunes âges, il leur faut alors beaucoup de temps pour s'en défaire grâce à l'instruction mais surtout grâce aux expériences vécues tout au long d'une vie. On parle alors de préjugés, qui sont un ensemble d'opinions et de termes exprimés par un homme sans que ce dernier n'est fait d'examen critique au préalable. L'homme peut-il alors se libérer de ses préjugés ? Au sein même de cette problématique les termes liberté et préjugés apparaissent. Nous pouvons alors nous demander quelle est la signification exacts de ces deux termes ? Ou encore qu'est-ce qu'un préjugé ?
Ainsi pour répondre à ses diverses questions, nous verrons premièrement comment l'homme se libère-t-il de ces préjugés. Puis au cours d'une seconde partie nous nous demanderons si, au contraire, l'homme n'a aucun moyen de s'en libérer (...)
[...] En effet, l'homme ne peut pas être totalement libéré de ses préjugés. Nous pouvons alors nous intéresser à la vision de la liberté d'autres philosophes tels que Descartes ou Spinoza afin d'apporter des réponses supplémentaires à notre réflexion. Les deux visions antiques de la liberté qui sont le stoïcisme et l'épicurisme ne signifie donc pas que l'homme est totalement libre, il n'y a pas alors vraiment de liberté pour l'homme. Avec l'arrivée des religions monothéiste, croyance en un seul Dieu, le terme providence remplace le destin. [...]
[...] Peut-on dire alors que nous n'avons pas conscience de nos préjugés ? Comme nous l'avons vu, chaque hommes à des préjugés, certains en ont conscience mais non pas conscience que leur idée n'est pas fondée sur des faits. D'autres n'ont pas idée que tout préjugé nécessite un examen critique afin de démontrer qu'ils ont réellement raison ou qu'au contraire ils ont tort. Et certains n'ont même pas conscience d'avoir des préjugés. Nous pouvons aussi nous demander si les préjugés peuvent être un obstacle à notre liberté de penser ? [...]
[...] Existe-t-il alors d'autres moyens nous permettant de nous libérer de nos préjugés ? Comme nous l'avons évoqué précédemment l'expérience et l'instruction permettent à l'homme de comprendre le monde qu'il est entoure et de se faire une opinion basés sur des faits concrets en ce qui concerne un fait, un acte, une thèse, etc L'homme peut alors se détacher de ses préjugés dès qu'il en a un. En effet c'est par la recherche de la vérité, la compréhension des faits que l'on transforme un préjugé en une opinion personnel basés sur des réflexions approfondis. [...]
[...] Pour conclure, il semble donc que l'homme a les moyens de se libérer de ses préjugés. Cependant il ne peut pas s'en détaché en totalité car personne ne peut être indifférent à tous ce qui l'entoure tout au long de sa vie et personne ne peut expliquer de manière rationnelle l'ensemble de ses préjugés. D'autre part nous pouvons dire que nous ne sommes pas libres de nous libérer de nos préjugés car ils émanent de notre inconscient. Les préjugés sont alors des actes propres à l'être humain qui se permet de juger, c'est-à-dire de porter un avis, sur tout et n'importe quoi sans réflexion préalable. [...]
[...] Spinoza quant à lui était déiste, c'est-à-dire qu'il croyait en Dieu sans croire à une religion révélée, il vit en Hollande, dans un milieu protestant, un monde libérale et il est le premier à être favorable à la démocratie. Mais d'après lui la démocratie n'est pas un symbole de liberté comme le prétendait Descartes. D'après Spinoza, ce qui arrive ne peut pas manquer d'arriver parce qu'une cause produit un effet qui est elle-même la cause d'un autre effet. Il y a donc toujours des forces qui agissent sur nous ou en nous et qui nous pousse à faire tels ou tels choix. [...]
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