Pour Kant, « la volonté est une sorte de causalité des êtres vivants en tant qu'ils sont raisonnables, et la liberté serait la propriété qu'aurait cette causalité de pouvoir agir indépendamment de causes étrangères qui la déterminent » (...)
[...] -le libre arbitre : liberté de l'homme. Son contraire est la nécessité. -liberté politique : liberté du citoyen ou liberté civile. Le contraire de cette liberté est la servitude. I. Libre arbitre. Seuls les actes volontaires sont libres. Les actes involontaires ne sont pas libres. Il y a trois sortes d'actes involontaires. a. Les réflexes Ce sont les actes que l'on ne réfléchit pas. b. Sous l'effet de la contrainte. Il y a une distinction des contraintes. En effet on distingue la contrainte absolue et la contrainte relative. [...]
[...] Les actes involontaires. Ce sont les actes que l'on fait par ignorance. Quand on ne sait pas ce qu'on fait, ce n'est pas volontaire. ne peut parler de liberté que lorsque l'acte est volontaire. Cependant, les actes involontaires ne sont pas des arguments contre la liberté de l'homme. II. Problème de la définition du libre arbitre. Pour Kant, la volonté est une sorte de causalité des êtres vivants en tant qu'ils sont raisonnables, et la liberté serait la propriété qu'aurait cette causalité de pouvoir agir indépendamment de causes étrangères qui la déterminent Pour le philosophe, la nature est soumise à un strict déterminisme. [...]
[...] On ne pourrait pas être autre chose que bon ou mauvais. Récompenser ou châtier serait injuste. Le croyant pense que la justice divine est parfaite, et qu'elle corrige l'imperfection de la justice humaine. Ce principe est la théodicée, c'est-à-dire l'effort pour disculper la divinité du mal qui règne dans le monde. VII. Liberté politique. On oppose souvent la loi à la liberté. On dit que plus il y a de lois, moins il y a de libertés. C'est sur ce préjugé que repose le libéralisme. [...]
[...] Exemples philosophiques. Rappelons-nous de Socrate, en prison. Il a la possibilité d'être libéré, mais choisit de ne pas fuir la mort. Donc la prison et les chaines ne suppriment pas la liberté de la volonté. Si elle existe, elle est inaliénable. Pour Sartre, l'homme est condamné à être libre On ne peut pas ne pas être libre. Pour lui, il y a deux sortes d'hommes : -ceux qui n'assument pas cette liberté et qui se cachent derrière des excuses -ceux qui assument. [...]
[...] La loi permet donc la liberté politique. Cependant, pour cela, il faut que la loi soit plus puissante que l'homme le plus puissant de la société. Si c'est le cas, on est dans un Etat de droit. Si un homme est au-dessus de la loi, alors c'est lui qui fait la loi. Si on obéit à la loi, on obéit à la volonté arbitraire d'un autre homme. Pour Rousseau, la loi doit émaner de la volonté générale La volonté de tous veut l'intérêt général. [...]
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