Si on jette une pierre par la fenêtre, on dira qu'elle tombe en chute libre, car il n'y a pas d'obstacle à sa chute, donc de la même façon, on est libre quand il n'y a aucun obstacle extérieur à nos mouvements, paroles... On dit que la pierre tombe en chute libre, mais elle n'est pas libre car elle subit la loi de la pesanteur et n'a pas choisi de chuter, donc il n'y a pas eu de déterminisme. Donc la liberté n'est pas simplement atteinte parce qu'il n'y a pas d'obstacle extérieur, il faut qu'on soit acteur de nos actes (...)
Sommaire
Introduction
I) La liberté comme absence de contraintes intérieures
A. Les contraintes métaphysiques
B. Le monde comme contrainte
II) La liberté comme absence de contraintes extérieures
A. Le libre arbitre
B. Le refus du libre arbitre
[...] Pour tous les êtres possibles, il conçoit toutes les existences possibles (il y en a donc une infinité), c'est un monade (idée d'un être possible). Avant de créer l'univers, Dieu a tenu compte des compossibilités (c'est la possibilité de cohérence entre monades.) Ex : Jules César, de toutes les morts possibles de lui-même ; si Dieu crée le César assassiné par Brutus, encore faut il qu'il crée celui qui assassine César. De tous les mondes possibles restant, Dieu a gardé le meilleur, c'est le notre, voila pourquoi on vit dans le meilleur des mondes possible pour Leibniz. [...]
[...] La liberté comme absence de contraintes interieures les contraintes métaphysiques Le destin : il y en a 2 types : - celui qu'on peut comprendre comme volonté des dieux (cf. : mythe d'oedipe, toutes ses décisions sont libres, d'après lui, car personne ne le force, mais elles sont guidées par les dieux, quoi qu'on fasse, le destin s'accomplira) - un enchaînement mécanique de causes et d'effets. ( On peut ne pas croire au destin, en sachant que la notion de hasard, qui est son contraire, n'est pas favorable à la liberté. [...]
[...] S'il y avait des critères qui l'ont poussé à créer plutôt qu'à ne pas créer, ça veut dire que ces critères n'auraient pas été créés par lui, donc, qu'il n'aurait pas été le créateur. Il a été indifférent pour créer le monde et dans sa façon de le faire. La liberté d'indifférence est preuve de perfection pour Dieu et d'imperfection pour les humains. Les vérités éternelles auraient pu être différentes si Dieu l'avait voulu, donc en elles-mêmes, elles sont contingentes, par rapport à notre raison, elles sont nécessaires. Les vérités sont à la foi éternelles et créées par Dieu. - La capacité de notre volonté à refuser le vrai et le bien. [...]
[...] Technique est indispensable. - La nature comme caractéristiques de l'espèce humaine : parmi ces caractéristiques, nous avons celles qui sont partagées avec les autres mammifères (manger, boire ) qui ont un aspect contraignant (on ne peut pas ne as manger). Grâce à la culture, on peut maîtriser ces contraintes, voire les transformer en source de plaisir et même de bonheur, qui suppose de développer nos spécificités humaines (pensée, langage, sociabilité.) ce développement peut lui-même être une contrainte (aller à l'école, apprendre) mais peut aussi être une source de plaisir. [...]
[...] Le libre arbitre se vit mais ne se démonter pas, nous en avons l'expérience interne. Pour Maine de Biran, le libre arbitre se ressent dans l'effort physique, c'est dans ce cas là, qui nous fait souffrir et que notre corps demande d'arrêter et qu'on continue, que l'on ressent la force du libre arbitre, c'est la force du mental sur le corps. Descartes distingue 3 degrés de liberté auxquels correspondent 3 usages du libre arbitre : - la liberté d'indifférence : possibilité pour la volonté de choisir entre des contraires, quand elle n'est pas éclairée par l'entendement. [...]
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