La liberté - publié le 22/09/2009

Résumé du document

S'affirmer libre paraît évident pour le sens commun. Ce fait ne souffre pas de contestation possible tant chacun des individus s'éprouve comme libre et en fait l'expérience quotidienne. Cependant par delà l'apparence de la liberté celle-ci a une infinité de sens, de connotations.

En philosophie, elle signifie le pouvoir de se déterminer, d'agir par soi-même suivant des fins clairement définies et sans contraintes, ni extérieures ni intérieures. Une telle dot concède à l'homme qui se dit sujet libre la responsabilité de ses actes dans le cadre de la vie civile (...)

Extraits

[...] Empire signifie totalité. L'homme ne saurait être indépendant des lois de l'univers. Qu'il le veuille ou non il subit divers genres de déterminismes qui limitent sa liberté. II Cependant Kant à la suite de Descartes reconnaît que si nous sommes déterminés vers le monde de l'expérience sensible, il n'en demeure pas moins que la liberté de notre volonté est effective dans le monde intelligible et dans la moralité. II Certes le libre arbitre n'a pas de preuve scientifique de son existence réelle, il est seulement postulé pais si l'homme n'avait pas de libre arbitre il ne serait responsable de rien ni moralement si juridiquement C'est selon Thomas D'Aquin en vertu du libre arbitre qu'il es possible de blâmer ou d'estimer quelqu'un pour sa conduite, à l'inverse le déterminisme à la manière de Spinoza conduit à rejeter toute idée de responsabilité de nos actes tout deviendrait envisageable y compris des crimes comme le viol, le meurtre III Les sources selon Hannah Arendt résulte de l'expérience de la vie en communauté. [...]

[...] Notre âme est donc libre. Au XVII un philosophe somme Spinoza admettait que celle-ci est déterminée par une série causale à agir dans un sens ou dans l'autre. I Dans le contexte du déterminisme universel la liberté consiste non pas à agir contre le cours des choses mais à accepter ce déterminisme même. C'est donc la connaissance rationnelle qui nous permet de savoir qui nous sommes, d'avoir des moyens pour examiner parmi les pensées et les motifs ceux qui correspondent le mieux à notre véritable personnalité. [...]

[...] Ces déterminismes seraient l'expression de la négation de notre liberté. Toutefois les statistiques ou les prévisions de la sécurité routière sont incapables de déterminer le nombre de victimes sur les routes lors de certaines fins de semaines. En effet on ne peut savoir qui d'entre les individus s'adonneront à l'alcool plus que de raison et prendrait la route après. Donc ce genre de déterminismes ne sont pas tout à fait contraire à la liberté. II A/Le libre arbitre en tant que pouvoir de juger et d'agir librement définirait le mieux la liberté humaine car selon le judéo-christianisme le libre arbitre est un don de Dieu, néanmoins Spinoza pense qu'une telle liberté à moins que nous ne soyons Dieu nous-mêmes est impossible. [...]

[...] Il n'y a pas de doute que tout sujet humain soit libre mais les libertés varient d'un individu à l'autre suivant les déterminismes de l'éducation qui incline au conformisme ou au contraire à la volonté d'être soi-même. C'est surtout la culture savante qui nous libère des facteurs aliénant des déterminismes obscurantistes de l'éducation. A cette condition nous pouvons adopter la maxime de Jean Jacques Rousseau selon laquelle obéir à la loi qu'on s'est prescrite est liberté en l'occurrence la loi de la raison (le contrat social). [...]

[...] LA LIBERTE INTRO S'affirmer libre parait évident pour le sens commun. Ce fait ne souffre pas de contestation possible tant chacun des individus s'éprouvent comme libre en fait l'expérience quotidienne. Cependant par delà l'apparence de la liberté celle-ci a une infinité de sens, de connotations. En philosophie elle signifie le pouvoir de se déterminer, d'agir par soi-même suivant des fins clairement définies et sans contrainte, ni extérieures ni intérieures. Une telle dot concède à l'homme qui se dit sujet libre la responsabilité de ses actes dans le cadre de la vie civile. [...]