Depuis des siècles, les Hommes se battent au nom de la Liberté faisant ainsi d'elle l'élément indispensable des Sociétés, dont l'empreinte y est d'ailleurs visible : « Liberté, Egalité, Fraternité » : telle est la devise Républicaine qui à elle seule montre l'importance de la Liberté.
Si on définit, au sens courant, la Liberté comme « faire tout ce que l'on veut », la philosophie nous pousse à chercher un sens plus concret à cette Liberté : ainsi, celle-ci se définit par la libre disposition de sa personne, par le fait de s'appartenir et, par la jouissance de certains droits. A en suivre cette définition, il serait donc tentant de vouloir jouir d'une Liberté totale et absolue sans aucune limite. En effet, la Liberté a toujours été perçue comme un élément donateur de sens, gage du Bonheur individuel et permettant à chaque individu de vivre sa vie comme lui l'entend. La Liberté absolue peut-elle cependant avoir un sens ? N'y a-t-il donc aucune limite ou borne à celle-ci ? La subjectivité propre à chaque individu de la Société permettrait-elle à chacun d'envisager sa propre Liberté ? (...)
[...] La prise de conscience de ce droit fondamental qu'est la Liberté signifie-t- elle pour autant renoncer à d'autres droits comme celui du Bonheur ou de la vérité ? Dans un premier temps, nous verrons que certes la Liberté est une recherche essentielle et un élément essentiel, donateur de sens chez l'Homme. Puis, nous aborderons les risques de l'idée d'une Liberté absolue qui montreront que celle-ci peut perdre son sens. Enfin, nous traiterons des solutions afin de satisfaire la Liberté de tous et qu'elle est à nouveau un sens à la vie humaine. Partie 1 : La Liberté, une recherche essentielle donatrice de sens chez l'Homme. [...]
[...] Si on définit, au sens courant, la Liberté comme faire tout ce que l'on veut la philosophie nous pousse à chercher un sens plus concret à cette Liberté : ainsi, celle-ci se définit par la libre disposition de sa personne, par le fait de s'appartenir et, par la jouissance de certains droits. A en suivre cette définition, il serait donc tentant de vouloir jouir d'une Liberté totale et absolue sans aucune limite. En effet, la Liberté a toujours été perçue comme un élément donateur de sens, gage du Bonheur individuel et permettant à chaque individu de vivre sa vie comme lui l'entend. La Liberté absolue peut-elle cependant avoir un sens ? N'y t-il donc aucune limite ou borne à celle-ci ? [...]
[...] Il faut donc redonner le sens originel de la Liberté ; prenons l'exemple d'un individu qui a la capacité de se remettre en cause et de remettre en cause l'exercice de sa Liberté absolue : en se rendant compte que sa Liberté absolue, celle qu'il souhaite, n'est pas forcément gage du bien collectif, il renonce à une partie de sa Liberté, mais finalement, n'est ce pas ça la Liberté ? Savoir se remettre en cause soi et ses idées, avoir cette capacité de rire de soi et de ce que l'on souhaiterait à tout prix. Mais en aménageant cette Liberté absolue en ne la faisant devenir qu'une Liberté réduite ne supprimons nous pas la Liberté ? Quelle vérité, réalité peut on alors accorder à cette Liberté aménagée ? La Liberté peut-elle être pensée comme vérité ? [...]
[...] Leur but était cette Liberté : c'est la recherche de celle-ci qui leur donnait un sens et qui leur permettait de comprendre la nécessité de ce droit. Cette liberté de contestation que l'on retrouve de plus en plus dans les sociétés modernes est la marque de l'expression de la Liberté de chaque individu : s'il peut être parfois dangereux, il est encore plus dangereux d'enlever cette marque essentielle qui constitue la Liberté de chaque individu ; Diderot refusait le despotisme éclairé, car, pour lui, le pourvoir d'un prince bienveillant qui n'ordonnerait que le bien du peuple supprimerait également le droit de contestation de chaque individu, faisant ainsi d'eux les esclaves d'un Bonheur décidé par un despote. [...]
[...] Certes, l'idée de la Liberté constitue une recherche essentielle et un élément indispensable chez l'Homme. Le sentiment de Liberté propre à chaque individu va naître avec celui de la conscience : c'est en prenant conscience d'une situation où l'individu se priverait que celui-ci va prendre conscience de la nécessité de la Liberté. De ce fait, la Liberté s'envisage selon un manque qui pousserait l'individu à se l'accaparer. L'individu conscient est ainsi installé dans le monde où il va prendre position pour défendre ses intérêts tels que celui de la Liberté. [...]
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