Dissertation de philosophie type baccalauréat. Celle-ci est très structurée (3 parties de 3 sous parties chacune) et comporte de nombreuses citations (les noms des auteurs cités dans les parties figurent dans le plan, pour montrer la diversité des sources et des points de vue).
[...] Ainsi, il semble légitime de se demander que faire si, dans la république, un ou des chefs veulent devenir des maîtres par désir d'acquisition du pouvoir : que faire si la volonté générale, donc la république, erre ? [...]
[...] La république est donc légitime, car elle respecte la nature de l'homme et lui permet de conserver sa liberté. Elle va ainsi assuré un transfert de pouvoir : les hommes vont transformer leur force en loi et ne vont donc plus être soumis à la loi du plus fort mais à la force des lois comme le dit Rousseau. Néanmoins, du fait que l' veut toujours son bien mais on ne le voit pas toujours comme l'écrit Rousseau, l'éducation et la connaissance sont donc nécessaire pour que le peuple dans son ensemble soit libre, la liberté étant le choix du bien pour Descartes. [...]
[...] Ainsi, la vraie liberté n'est pas possible sans cadre, sans loi. Néanmoins, il faut, pour que cette loi soit légitime et donc qu'elle permette l'existence d'une liberté, qu'elle ait pour origine un Etat de droit, c'est-à-dire un Etat où la volonté générale est respectée, où la loi est faite par le peuple et pour le peuple, où les libertés sont garanties : tel est le but de la république. En déclarant que tout gouvernement légitime est républicain Rousseau souligne le fait que l'essence même d'un Etat légitime est la république, donc qu'un état non républicain n'est pas légitime car il ne permet pas l'existence d'une vraie liberté. [...]
[...] Cette liberté est toutefois soumise à une loi : la loi du pus fort ou la loi de la nature. Ainsi, tant qu'il est le plus fort, il fait ce qu'il veut ; tant qu'il en a les moyens, il réalise ses penchants. Cette loi à laquelle il se soumet implique des rapports inégalitaires et la domination de l'intérêt particulier, et par conséquent un grand nombre d'excès. C'est en effet ce que Rousseau souligne lorsqu'il déclare quand chacun fait ce qu'il lui plait, on fait souvent ce qui déplait à d'autres. [...]
[...] Ainsi, en respectant autrui, je respecte la loi et je fait donc en sorte que ma liberté, garantie par cette loi, existe. Au contraire, en ne respectant pas autrui, j'accepte qu'il fasse de même avec moi, et donc qu'il me prive de mes droits, c'est-à-dire de ma liberté. On comprend ainsi ce que Montesquieu signifie lorsqu'il déclare qu' être libre, c'est faire ce que les lois permettent Cette loi civile est donc ce qui permet au peuple de devenir une unité en instaurant une justice fondamentale entre les individus, condition sine qua non de l'existence de libertés, qu'elles soient individuelles ou collectives. [...]
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