Le propre de l'être vivant, c'est qu'il est unique, et cela même pour les êtres unicellulaires, il est un tout indivisible. L'être vivant doit se nourrir, il est capable d'assimiler, il respire et il est capable de se reproduire.
La science qui étudie le vivant est la biologie, qui, en tant que science expérimentale, est apparue au XIXe. Pour qu'il y ait une science, il faut qu'il y ait un objet spécifique qu'elle étudie, mais aussi une méthode. Jusqu'au XVIIe, le concept de vie est distinct des autres ; hors il lui manque la méthode expérimentale, qui apparaît au XVIIe, mais le concept de vie disparaît alors. Ils se rejoindront au XIXe (...)
[...] Pour les animaux, le vouloir vivre est une force aveugle et absurde. Les animaux font tout pour survivre mais finalement, la vie ne leur apporte rien, elle est riche en souffrance et pauvre en joie, l'animal déploie une grande quantité d'énergie, pour qu'au final se soit les générations suivantes qui puissent vivre. Les deux seules joies des animaux sont la nourriture et l'acte de reproduction et sont en fait les deux seules choses qui permettent à l'espèce de perdurer. Il y a donc peu de joies mais une forte envie de vivre Pour l'être humain, les conditions de vie ne sont pas non plus très agréables. [...]
[...] A la différence de Lamarck, l'évolution ne s'explique pas par un effort de l'être vivant, c'est plutôt le milieu qui sélectionne. Ce qu'on sait de nos jours, c'est qu'il est vraisemblable qu'il y ait évolution, cependant on n'a pas la preuve formelle puisqu'on ne peut pas observer les espèces telles qu'elles étaient, on est donc réduit à des hypothèses et cela reste une théorie. On sait aussi que la transmission des caractères acquis n'est pas possible, car on a deux types de cellules : Le soma ( cellules somatiques (cellules qui font d'un être vivant ce qu'il est) Le germen ( cellules germinales (cellules servant à la reproduction) Or il n'y a aucune corrélation entre les deux. [...]
[...] Lamarck est l'inventeur du transformisme, c'est-à-dire qu'il a émis la possibilité que les êtres vivants se transforment dans son livre : La philosophie zoologique. Jusqu'à lui, la théorie ambiante était celle du fixisme, qui était héritée de la Bible : Dieu a créé les espèces vivantes et depuis, elles sont restées inchangées (Noé). Cependant Lamarck a observé que d'un continent à l'autre, il y a des espèces qui se ressemblent. Pour expliquer cela, il avance la théorie selon laquelle il devait y avoir une espèce unique mais qui a évolué de manières différentes selon son lieu et milieu de vie. [...]
[...] L'être vivant doit se nourrir, il est capable d'assimiler, il respire et il est capable de se reproduire. La science qui étudie le vivant est la biologie, qui, en tant que science expérimentale, est apparue au XIXe. Pour qu'il y ait une science, il faut qu'il y ait un objet spécifique qu'elle étudie, mais aussi une méthode. Jusqu'au XVIIe, le concept de vie est distinct des autres ; hors il lui manque la méthode expérimentale, qui apparaît au XVIIe, mais le concept de vie disparaît alors. Ils se rejoindront au XIXe. I. Le concept de vie 1. [...]
[...] La biologie 1. La démarche expérimentale La biologie contient une branche qui classe les êtres vivants : la taxinomie, on la rencontre chez Platon, dans Le Politique, sous forme de dichotomies, divisions des genres en sous parties. Aristote va retenir la méthode de la dichotomie, mais va tenir compte d'autres critères pour classer les êtres vivants (couleur du sang, milieu de vie) il gardera la notion de genre et d'espèce. La classification est toujours d'actualité, cependant jusqu'au XIXe siècle, elle présentait deux erreurs : Les caractères les plus visibles étaient les plus importants (Ex : les poils, les membres ) On classait les espèces selon leurs caractères communs. [...]
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