Le langage est un système de signes obéissant à des lois, qui a un sens et qui peut être interprétable. Le signe représente l'objet qu'il désigne. Il y a un lien intrinsèque entre le symbole et l'objet qu'il symbolise, par contre il n'y a pas ce lien entre le signe (mot) et l'objet qu'il représente. Le signal est un déclencheur de réaction mécanique, alors que le signe, lui, est soumis à l'interprétation.
On distingue deux types de langues :
- Les langues naturelles, de communication (mortes ou vivantes)
- Les langues formelles des mathématiques (...)
[...] Dans sa traduction, Prophyre se rend compte qu'Aristote classait les êtres en genre et en espèces. Il se demanda, quel statut accorder à ces genres et espèces, car ce n'était pas concret, se sont des êtres généraux, des universaux. - La première réponse est d'inspiration platonicienne : les universaux existent en eux-mêmes. - La deuxième réponse est selon Aristote, elle consiste à affirmer que les universaux existent, mais dans les choses individuelles : "Quand je vois Socrate, je vois l'homme". [...]
[...] Il y a deux méthodes pour étudier la langue avec une préférence pour la synchronique : - La diachronique : l'évolution de la langue - La synchronique : étude à un moment bien précis La linguistique, se divise en trois : - Syntaxe : Etudie la structure du langage - Sémantique : Etudie le sens du mot - Pragmatique : Etudie le contexte dans lequel le mot est utilisé La syntaxe : Chomsky est l'auteur de La Grammaire générative transformationnelle ; il remarque que tous les êtres humains ont une faculté de langage, et il se trouve que cette faculté de langage psychologique va s'exprimer à travers des langages différents. Si l'on arrive à cerner les points communs à toutes les langues, on arrivera alors à comprendre comment fonctionne notre faculté intellectuelle de langage. Le but de cette grammaire est donc d'élaborer toutes les structures possibles de phrases syntaxiquement justes. Cette grammaire est transformationnelle car elle s'applique à toutes les autres langues. [...]
[...] Il montre dans cet ouvrage que le besoin du langage apparaît quand les hommes vont se regrouper. D'après lui les hommes ont voulu exprimer, tout d'abord ce qui s'est développé en premier : L'affectivité, qui a besoin du langage pour être exprimée. D'après lui, le premier langage a dû être métaphysique, car il a commencé par désigner des sentiments. Progressivement, la raison s'est développée donc le langage a commencé à nommer les idées plus que les sentiments. L'apparition de l'écriture, rationalise encore plus le langage, or Rousseau distingue trois phases de l'apparition du langage. [...]
[...] - Rhétorique, son but est d'accuser ou de défendre, dans le domaine judiciaire - Epidictique, son but est de louer ou blâmer Les sophistes ont inventé, l'art de la Polymathie ou l'art de parler de tous les sujets et d'être pris au sérieux et cela même si l'on ne sait pas de quoi l'on parle. Le sophiste Protagoras avait dit : "L'homme est la mesure de toute chose". Le discours est donc tout puissant et l'individu est le critère de la vérité, car celui qui parle le mieux, arrive à faire triompher sa vérité. [...]
[...] En effet parler de l'origine du langage supposerait une phase durant laquelle l'être humain ne parlait pas et donc ne pensait pas, donc c'est un problème non pas philosophique mais biologique. Conclusion De nos jours, le langage fait parti des plus grands sujets de la philosophie. On a abandonné ces grands sujets au profit de problèmes métaphysiques sur la linguistique. Ex : Wittgenstein, Les limites de mon langage signifient les limites de mon monde, le monde intérieur n'a de clarté que si je peux l'exprimer. [...]
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