Communément, nous savons que l'homme est un utilisateur et un produit du langage. Il a donc la faculté de mettre en œuvre un système de signes linguistiques (qui constituent la langue) permettant la communication et l'expression de la pensée, ce qui est privatif des humains, et des sentiments, ce qui est commun aux animaux.
Tout d'abord, nous verrons que tout être humain est un sujet du langage et qu'il peut ainsi transmettre et développer ses pensées. Ensuite, nous aborderons l'incapacité pour les animaux de produire un discours qui leur permette d'argumenter leurs idées. Puis, nous nous attacherons à la différence entre les hommes et les animaux à pouvoir donner du sens aux mots. Et enfin, nous développerons l'idée de la présence de la raison chez les êtres humains, contrairement aux animaux qui n'en ont pas.
[...] Ils ne peuvent pas produire du sens. C'est pour cela qu'ils ne sont pas dans le langage et non pas parce qu'ils n'ont pas d'organe. Chez les animaux, il s'agit d'un besoin : chez les humains l'art de communiquer nos idées dépend moins des organes qui nous servent que d'une faculté propre à l'Homme, qui fait employer ses organes à cet usage (Essai sur l'origine des langues, Jean-Jacques Rousseau). De ce fait, ce n'est pas spécialement une aptitude physique qui donne aux Hommes le langage. [...]
[...] Par exemple, un être humain qui est dans le coma n'a plus la faculté de s'exprimer auprès d'autrui et de témoigner de son existence; néanmoins, cela ne veut pas dire qu'il n'existe plus. En effet, s'il n'existait plus, alors personne ne pourrait plus le nommer. Et puisque nommer, c'est le reconnaître alors c'est qu'il existe et qu'il est encore un sujet du langage. Certaines personnes atteintes de pathologies mentales sont aussi dans ce cas de figure. C'est le cas des personnes souffrant de psychose. [...]
[...] Pour cela, le travailleur social doit être attentif et vigilant à ce que dit la personne, mais aussi à ce qu'elle ne dit pas, et surtout à comprendre pourquoi elle ne le dit pas : il faut savoir si c'est parce qu'elle ne souhaite pas en parler aujourd'hui ou parce qu'elle fait barrage par rapport à quelque chose qui la tracasse. La profession est basée sur l'analyse, qui ne peut se faire que parce qu'il y a du langage. J'ai effectué mon stage au sein d'un établissement public de santé mentale et j'ai pu constater de l'importance du langage auprès de patients atteints de troubles psychiques. En effet, à cause des pathologies mentales diversifiées, rencontrées lors de mon stage, j'ai pu remarquer et comprendre la nécessité de s'attacher au non-verbal. [...]
[...] Ainsi, à partir du moment où le langage exprime quelque chose pour les hommes qui l'emploient alors c'est que le langage utilisé produit du sens et peut être considéré comme un véritable moyen de communication. Les nouveaux nés aussi acquièrent le langage. Au départ, ils utilisent des moyens pour communiquer comme les cris, les pleurs, les gazouillements, les sourires pour se faire comprendre et ces méthodes ont un sens pour les adultes. Ils expriment leurs besoins grâce à ces mécanismes mais ils ne sont pas dans le langage. [...]
[...] Sans cette capacité de penser les choses et de se penser soi-même, l'homme ne pourrait pas utiliser la parole comme forme de langage. Néanmoins, le langage n'est pas simplement l'expression de la pensée ; il est le point de départ et l'instrument : Penser, c'est en quelque sorte se parler à soi-même. Le langage donne l'occasion à l'homme de s'exprimer, de se faire comprendre et de comprendre autrui. La fonction du langage est donc d'exprimer ses pensées en les manifestant extérieurement, c'est-à-dire en les manifestant aux autres. [...]
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