Le jugement du goût est esthétique
Le goût est le pouvoir de porter des jugements d'appréciation sur le beau. Le jugement de goût est subjectif dans la mesure ou le sentiment de peine ou de plaisir ne désigne rien dans l'objet, mais est éprouvé par le sujet. A ce titre, il est distinct du jugement de connaissance. Le partage du logique et de l'esthétique dans le jugement de goût ne réside pas dans le contenu du jugement, mais dans la manière de juger (...)
[...] Le jugement de goût est subjectif dans la mesure ou le sentiment de peine ou de plaisir ne désigne rien dans l'objet, mais est éprouvé par le sujet. A ce titre, il est distinct du jugement de connaissance. Le partage du logique et de l'esthétique dans le jugement de goût ne réside pas dans le contenu du jugement, mais dans la manière de juger. La satisfaction qui détermine le jugement de goût est totalement désintéressée L'intérêt est défini comme la satisfaction que nous associons à la représentation de l'existence d'un objet. [...]
[...] Au contraire , l'utile n'est satisfaisant à la raison que par l'intermédiaire de ce dont il est le moyen. L'agréable est pour sa part immédiatement satisfaisant, mais par les sens. Le bon ne doit pas être confondu avec l'agréable. Un homme qui vivrait pour jouir n'agirait pas librement, puisque agir librement suppose de faire abstraction de toute référence au plaisir, c'est à dire de s'abstraire du mécanisme qui régit l'ensemble de nos inclinations. Il demeurerait en réalité passif et ne pourrait prétendre au bonheur. [...]
[...] La nécessité du jugement de goût n'est que prétention à une nécessité impossible à prouver 19) La nécessité subjective, que nous attribuons au jugement de goût, est conditionnée 20) La condition de la nécessité que revendique un jugement de goût est l'Idée d'un sens commun Il existe un principe subjectif qui détermine uniquement par sentiment (et pas par des concepts), mais d'une manière universelle, ce qui plait ou déplait : le sens commun (distinct du bon sens qui désigne l'entendement, une faculté conceptuelle) 21) Peut-on supposer avec quelque raison un sens commun L'accord entre les facultés du sujet implique un accord du jugement avec l'objet qui implique un accord entre sujets qui implique l'existence du sens commun. Si le sens commun n'existe pas, par contraposée, il ne peut y avoir d'accord entre les facultés du sujet, ce qui signifie impossibilité de la connaissance et donc scepticisme. On ne peut donc refuser le scepticisme sans accepter l'idée d'un sens commun. [...]
[...] Thibaut Delarbre ECS2 FICHE DE LECTURE : ANALYTIQUE DU BEAU Problème : Le jugement de goût prétend à l'universalité. Comment est-ce possible? Une vérité scientifique est communicable puisqu'elle est fondée sur des concepts universels. Par exemple, soleil chauffe la pierre» : ce jugement se fonde sur le concept de causalité. Un jugement moral est communicable puisqu'il se fonde sur le devoir qui se reconnaît à son caractère universalisable. Mais comment rendre compte de la communicabilité du jugement esthétique? [...]
[...] Le plaisir est donc une conséquence de l'état communicable de l'esprit. La représentation de l'objet est mise en relation avec la connaissance en général par l'intermédiaire de "l'imagination pour la composition du divers de l'intuition et de l'entendement pour l'unité du concept réunissant les représentations". La connaissance étant partageable, l'état dans lequel se trouve les facultés du sujet qui connait l'est également, et donc le sentiment qui l'état de l'esprit. Définition du beau déduite du deuxième moment "Est beau ce qui plait universellement sans concept" Troisième moment des jugements de goût envisagés d'après la relation des fins qui y sont considérées 10) De la finalité en général Une fin est l'objet d'un concept dans la mesure où le concept est considéré comme la cause de cet objet, et une finalité est la causalité d'un concept vis à vis de son objet. [...]
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