Comme le disait Aristote, la raison, composante fondamentale de notre culture, imprègne si bien notre civilisation que nous pourrions penser qu'elle échappe à toute historicité. En réalité, c'est en Grèce au VI e et au Ve siècle avant J.C que la raison naît et découvre son pouvoir. La raison désigne une fonction de la pensée juste et synthétique, la faculté de bien juger et de raisonner, c'est-à dire d'enchaîner des propositions de manière discursive.
A l'opposé, l'irrationnel désigne péjorativement l'autre négatif de la raison. L'irrationnel se définit alors comme étant tout ce qui ne correspond pas aux grandes exigences de la pensée rationnelle (universalité, objectivité, cohérence) ou du comportement raisonnable (circonspection, pondération, maîtrise de soi). C'est aussi, sur un plan proprement ontologique, ce qui ne possède aucune raison d'être ou qui excède l'entendement (...)
[...] Il semble donc difficile voir impossible de se désintéresser de l'irrationnel. Conclusion Nous avons donc vu qu'au premier abord, il semble falloir se désintéresser de l'irrationnel pour ne garder que ce qui a trait à la raison puisque celle-ci nous permet de trouver la vérité et que c'est elle qui est à l'origine de la démocratie et permet aux hommes de vivre en paix. Mais nous avons vu aussi que l'irrationnel possède aussi certain avantages car il nous apporte les passions et les croyances qui peuvent nous faciliter la vie et car il est en partie ce qui définit l'humanité. [...]
[...] En conséquence, la meilleure chose à faire pour soi même et les autres est de trouver un compromis entre rationnel et irrationnel. Il ne faut se désintéresser ni de l'un, ni de l'autre. Ils sont tous les deux bénéfiques, il suffit seulement de trouver le juste milieu. [...]
[...] Même si nous le désirions, nous ne pourrions pas nous désintéresser, nous débarrasser de l'irrationnel. En effet, l'irrationnel n'est-il pas une sorte de pré- rationnel c'est à dire de rationnel en puissance ? 3/Malgré l'absurde de l'Irrationnel, il est difficile de s'en désintéresser. L'irrationnel, quelque chose de provisoire D'un point de vue rationaliste l'irrationnel désigne en réalité tout ce que la science n'a pas encore démontré. L'irrationnel est donc quelque chose de provisoire, en attente de devenir rationnel. Ce sont les progrès de la science qui font tendre petit à petit l'irrationnel vers le rationnel. [...]
[...] Faut-il s désintéresser de l'Irrationnel ? Introduction Comme le disait Aristote , la raison, composante fondamentale de notre culture, imprègne si bien notre civilisation que nous pourrions penser qu'elle échappe à toute historicité. En réalité, c'est en Grèce au VI e et au Ve siècle avant J.C que la raison naît et découvre son pouvoir. La raison désigne une fonction de la pensée juste et synthétique, la faculté de bien juger et de raisonner, c'est-à dire d'enchaîner des propositions de manière discursive. [...]
[...] La raison mérite aussi sans doute que l'on se désintéresse de l'irrationnel car elle permet aux hommes de vivre dans la paix, de respecter autrui et l'humanité. Elle reconnaît à chacun le droit de penser , rendant possible tous les autres droits de l'homme. Ainsi la raison est à la base de la démocratie et c'est elle qui permet au monde de vivre. A l'opposé, l'irrationnel s'avère être le moteur de la violence, des guerres et de tous les problèmes que connaît l'humanité. [...]
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