Dans la psychanalyse de Freud, l'inconscient désigne une formation psychique séparée de la conscience. L'inconscient, appelé aussi "ça", est constitué de toutes les pulsions de l'homme, "c'est le réservoir pulsionnel".
Dans le psychisme, il y a le "ça", le "moi" et le "surmoi" d'après la doctrine de Freud.
Mais l'existence de l'inconscient psychique semble poser certains problèmes. En admettant que l'inconscient domine dans le psychisme, on peut se poser des questions sur l'origine des actes du sujet. L'inconscient peut-il servir d'excuse aux actes commis ? Est-on responsable de tous nos actes ?(...)
[...] L'inconscient peut servir d'excuse dans la mesure où les contenus du ça, de l'inconscient prennent le dessus sur le moi, l'individu agit ici sous influence de son inconscient. Mais se servir de l'inconscient comme excuse peut aussi être solution de facilité. Cela permet alors de se déresponsabiliser des ses actes et de ne pas en assumer les lourdes conséquences. De plus, les preuves que des actes aient bien été commis inconsciemment restent difficiles à trouver. Seul le sujet plaidant l'inconscient peut savoir si c'est la vérité ou non, mais heureusement il peut être démasqué. [...]
[...] En admettant que l'inconscient domine dans le psychisme, on peut se poser des questions sur l'origine des actes du sujet. L'inconscient peut- il servir d'excuse aux actes commis? Est-on responsable de tous nos actes? Tout d'abord, grâce à la doctrine de Freud sur le système psychique, nous étudierons le fait que l'inconscient puisse être une excuse valable ou non. Puis nous verrons que plaider l'inconscient serait une solution de facilité pour défendre ses actes. Et enfin nous montrerons que cette attitude ne serait pas sans conséquences. [...]
[...] Le fait de rendre l'inconscient responsable de ses actes est une solution de facilité. De plus rien ne permet de vérifier qu'au moment de l'acte l'individu soit poussé par son inconscient, et rien ne prouve qu'en racontant les faits quelques temps après, l'individu soit conscient de ce qui c'est passé. Cette excuse semble donc être difficile à prendre en compte car elle relève de la facilité et présente des incertitudes. Mais si l'on imagine que l'individu a la possibilité d'agir totalement inconsciemment, alors un problème se pose, celui de la responsabilité de chacun. [...]
[...] Dans ce cas on peut donc dire que l'inconscient excuse les actes du sujet, il est sous l'emprise de son inconscient et la conscience ne peut pas agir. Ici l'inconscient peut alors servir d'excuse pour justifier des actes car quelques déséquilibres du ça peuvent entraîner des perturbations dans le comportement. Mais cette excuse est-elle valable dans toutes les situations? Il se peut que, parfois, plaider l'inconscient permette de se débarrasser de ses responsabilités. (2eme partie) C'est Jean-Paul Sartre qui, en contestant la théorie freudienne de l'inconscient, associe l'inconscient à la mauvaise foi. [...]
[...] Ces pulsions qui sont refoulées restent inconscientes, mais elles ont toujours la volonté d'être conscientes, elles veulent toujours se réaliser, c'est-à-dire que le sujet désir inconsciemment réaliser ces pulsions. Il semblerait que le moi, c'est-à-dire la conscience, n'ai pas de contrôle sur le ça et le surmoi. Mais d'après Freud, la conscience agit par rapport au principe de réalité. Le moi dicte si les actes se réaliseront ou non, il a le pouvoir de décision contrairement au ça. La pulsion et le désir inconscient obéissent donc à la volonté de la conscience. [...]
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