Thomas Hobbes (1588-1679) est un des premiers philosophes à introduire l'idée d'un état de nature. Hobbes qui a longuement médité sur
[...] Le maître, qui ne fait rien, a besoin, lui, de la reconnaissance de l'esclave. Il n'existe pas sans sa reconnaissance, alors que l'esclave attend la reconnaissance du maître en tant que conscience et plus comme outil. Enfin, le troisième moment, celui de la reconnaissance mutuelle : chacun des deux hommes est reconnu par l'autre. Ainsi, la conscience de soi s'acquiert grâce à la reconnaissance de l'autre et la confrontation avec le monde. Le conflit entre les hommes est inévitable mais reste nécessaire à chacun. [...]
[...] Le conflit entre les hommes est inévitable mais reste nécessaire à chacun. On pourrait parodier Sartre et dire la liberté, c'est les Autres puisque les autres sont le seul miroir qui permet de se connaître. En effet, personne ne peut vivre dans une solitude totale ; chacun doit donc se servir des autres pour se réaliser et affirmer sa liberté. D'ailleurs, dans l'œuvre littéraire Vendredi ou les limbes sauvages (1972), Robinson Crusöe, isolé sur l'île déserte où il a fait naufrage, décrit les modifications de son rapport au monde, provoquées par l'absence de points de vue autres que le sien. [...]
[...] Alors que l'aliénation est un concept philosophique, l'exploitation est un concept économique. A mesure qu'il approfondit sa pensée, Marx se rend compte que l'aliénation n'est qu'une conséquence de l'exploitation, que l'on peut d'ailleurs supprimer l'aliénation sans supprimer l'exploitation (par exemple par le paternalisme dans l'entreprise). Pour comprendre ce qu'est l'exploitation, il faut d'abord rappeler que pour Marx la valeur d'une marchandise est égale au temps de travail social moyen nécessaire à sa production. Il s'agit bien sûr d'une moyenne sociale car il existe des ouvriers plus ou moins habiles. [...]
[...] Selon Sartre pas besoin de grill, l'enfer c'est l'Autre puisqu'il entrave ma liberté, ne peut me comprendre. Comme le fait le philosophe, prenons l'exemple de la honte : je viens de faire un geste maladroit ou vulgaire ce geste maladroit ou vulgaire colle à moi, je ne me juge pas ni ne me blâme Or, lorsque je m'aperçois que quelqu'un m'a vu, j'ai honte et je suis mis en mesure de porte un jugement sur moi-même comme un objet ainsi, cet exemple qui paraît anodin, révèle bien que l'homme ne renvoie jamais l'image que l'on souhaiterait lui faire parvenir. [...]
[...] Avant de se demander si l'homme est un loup ou pas, il convient d'abord de définir le terme homme lui même. Au sens ordinaire, c'est le représentant de l'espèce humain la plus évoluée de toutes les espèces vivantes tandis qu'au sens philosophique, il s'agit de l'humanité. De plus, cette question soulève une autre interrogation, celle de la relation que l'on entretient avec autrui, l'autre, autrement dit celui qui n'est pas moi A la lumière de références philosophiques ou juridiques, d'exemples historiques, littéraires ou mythologiques, nous nous attachons à savoir si l'homme représente une réelle menace pour l'homme, si il est naturellement bon comme l'affirme Jean Jacques Rousseau, ou si au contraire l'enfer, c'est les autres comme Jean Paul Sartre tente de le démontrer. [...]
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