Peut-on ne croire en rien ?

Résumé du document

Souvent qualifié d'animal religieux, l'Homme semble indissociable de ses croyances qui sont parfois les fondements même de la civilisation humaine. Cependant, l'athéisme actuel en pleine expansion permet aujourd'hui de douter du besoin humain de croire en une cause ou un objet suprasensible. Peut-on réellement ne croire en rien ? Dans la société actuelle, il apparait tout d'abord de plus en plus évident que la croyance au sens de la religion est loin d'être indispensable. Toutefois, il semble intéressant de s'attacher aux autres domaines non religieux auxquels nous pouvons croire. Enfin, il conviendra de déterminer à partir de cela la nécessité ou non pour l'Homme de la croyance.

Tout d'abord, à travers le terme croyance, il apparait la religion, part importante de l'humanité. En ce sens là, il semble de plus en plus qu'il soit possible de ne pas y croire. En effet, avec les avancées actuelles, la science permet aujourd'hui de réfuter un grand nombre d'explications liées à la religion. Ainsi, dans la mesure où il serait absurde de croire en des idées démontrées fausses, il semble logique de ne croire en rien sans que ce ne soit prouvé. Cette position permettrait alors d'éviter d'être dans l'erreur ou d'être victime de la crédulité. Il serait donc possible de ne croire en rien grâce aux démonstrations scientifiques.
La science permet déjà de réfuter les erreurs commises par la religion. Mais toute croyance suprasensible apparait d'autant plus absurde qu'elle (...)

Extraits

[...] Il semble donc qu'il soit non seulement impossible pour l'Homme de ne croire en rien, mais qu'en plus les croyances sont nécessaires à son progrès. Ainsi, il apparait d'abord que l'Homme peut ne croire en rien dans la mesure où la croyance se définit comme une vérité métaphysique suprasensible. Cependant, même si l'individu peut émettre un doute radical, il ne peut réellement se défaire de croyances de principes premiers au risque de perdre tout ce que la civilisation humaine a édifié. [...]

[...] Dans le sens où l'on pourrait douter de tout, il serait donc possible de ne croire en rien. Il apparait donc d'abord que la croyance n'est pas indispensable à l'Homme. Cependant, en élargissant le domaine des croyances, l'Homme est souvent amené à croire et à admettre certaines choses. A travers l'exemple du doute sceptique, certaines limites apparaissent rapidement à ce doute. En effet, il existe une contradiction lorsque l'on est sûr de ne croire en rien, puisque l'on croit justement en l'ignorance totale de l'Homme. [...]

[...] Il serait donc possible de ne croire en rien grâce aux démonstrations scientifiques. La science permet déjà de réfuter les erreurs commises par la religion. Mais toute croyance suprasensible apparait d'autant plus absurde qu'elle est irrationnelle. En effet, on peut considérer que croire en quelque serait en réalité poser une cause première à un phénomène. L'idée même d'une cause première est ainsi discutable dans la mesure où l'on ne peut la démontrer. Il est impossible de déterminer s'il ne s'agit que d'une illusion ou bien si c'est une réalité. [...]

[...] Peut-on ne croire en rien ? Souvent qualifié d'animal religieux, l'Homme semble indissociable de ses croyances qui sont parfois les fondements même de la civilisation humaine. Cependant, l'athéisme actuel en pleine expansion permet aujourd'hui de douter du besoin humain de croire en une cause ou un objet suprasensible. Peut-on réellement ne croire en rien ? Dans la société actuelle, il apparait tout d'abord de plus en plus évident que la croyance au sens de la religion est loin d'être indispensable. [...]

[...] Il semble donc nécessaire de croire en certaines valeurs ou en la science dans la société actuelle. De plus, il apparait que l'Homme ne peut pas clairement ne croire en rien lorsque l'on fait évoluer la définition de croyance en dehors de la religion. Il y a donc eu une évolution des croyances chez l'Homme à l'origine d'un point de vue nouveau sur la question du besoin de l'être humain de croire en quelque chose. En effet, avec l'exemple des conventions sociales, autrefois tenues par la religion, il apparait que l'on est passé d'une relation verticale à une relation horizontale. [...]