Dissertation de philosophie de classe préparatoire HEC répondant à la problématique suivante : pourquoi avons-nous tendance à croire ? Dans un premier temps, elle explique pourquoi cette tendance qui serait bien plus qu'une tendance viendrait de la nature même de l'homme. Puis, elle analyse comment et par quoi cette tendance à croire est-elle manipulée et orientée. Enfin, elle étudie comment la société conditionne nos croyances et nous impose de croire.
[...] Dissertation de prépa HEC sur la croyance : Sujet : Pourquoi avons-nous tendance à croire ? Intro : L'homme n'est qu'un homme, un roseau pensant à la fois grand par sa pensé et faible. Il a ses faiblesses et ses craintes ; c'est pourquoi il redoute l'inconnu, il a besoin de croire, de combler ses manques, de se rassurer pour vivre en paix. De plus, c'est un être fini, dont l'esprit est limité. Ainsi, la tendance à croire ne vient-elle pas de la nature de l'homme ?Cependant, cette tendance à croire n'est-elle pas orientée ou provoquée ? [...]
[...] Nos faiblesses et nos craintes nous y poussent, de même que nos impressions et que nos intuitions. Notre condition sociale exacerbe cette tendance à croire par les liens que nous entretenons et par le rôle que nous devons jouer dans cette société. L'homme est conditionné à croire, il n'a pas le choix. Il peut révèle une plus forte tendance à croire que certains mais au fond, tous les hommes croient et de leurs croyances dépendent également leur survie et leur bonheur. [...]
[...] On est donc porté à croire en ces principes par obligation, sinon on risque la marginalisation ou pire encore. Nous avons tendance à croire en des valeurs dans une société parce qu'on nous apprend à y croire et parce qu'on nous les enseigne. Cela fait partie intégrante de notre éducation, de l'héritage familial qu'on reçoit et qui nous oriente dans ce sens. C'est comme un phénomène de foule qui nous pousse à croire, qui nous fait perdre notre sens critique, qui nous rend crédule. Si on veut aller à contre-courant, on devient l'ennemi. [...]
[...] Par conséquent, on aurait tendance à tenir pour vrai des concepts par ignorance de leur origine et de leur formulation. En conclusion, l'homme serait conditionné à croire et sa tendance à croire ne viendrait pas uniquement de lui mais serait plus ou moins provoquée ou orientée. Or, beaucoup de croyances sont communes et partagées. Comment l'expliquer ? Notre tendance à croire ne serait-elle pas également conditionnée par la vie en société ? Par les liens sociaux et l'activité humaine qu'on exerce dans une communauté ? [...]
[...] Or, il est indéniable que nous avons besoin de connaissances. Comme le dit Bergson, l'homme croit par besoin de savoir. En effet, l'homme, pour exercer son libre arbitre, a besoin de s'approprier des théories, des idées. L'homme aime avoir une idée de tout, une idée sur tout. Peut-être est-ce son orgueil ou son amour-propre qui le poussent à vouloir avoir des connaissances pour pouvoir les transmettre et en débattre ? L'homme aime à se dire qu'il est doué, intelligent et supérieur aux autres, c'est pourquoi, au moins pour faire illusion devant son auditoire, il se doit de se doter d'un arsenal de connaissances, qu'il ne vérifie même pas, pour affronter les questions et les critiques. [...]
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