Dans ce texte, tiré du chapitre XVIII de Léviathan, Thomas HOBBES (1588-1679) affirme que la condition des hommes est misérable, lorsque le pouvoir est absolu et, de ce fait, nous explique en quoi la perception des individus, sur le Pouvoir, est faussée. Cet écrit se compose donc de différentes parties grâce à lesquelles l'auteur construit la progression de son argumentation (...)
[...] Ainsi, l'auteur nous dévoile le problème engendré par le refus d'affranchir ses libertés individuelles contre des libertés collectives et contraignantes. On peut ainsi distinguer deux parties qui seront les parties de cette étude de texte. D'une part, Hobbes nous dévoile la vision négative du pouvoir qu'ont les individus. D'autre part, il explique que la vision individualiste et court terme des hommes, sur le concept de la société, est erronée du fait que l'Etat n'est pas responsable de toutes les incommodités des citoyens. Première partie Dans sa première partie, de On objectera peut-être ici . [...]
[...] Hobbes, Le Léviathan : peuple et pouvoir Commentaire de Philosophie portant sur le chapitre XVIII de l'œuvre intitulée Le Léviathan de Thomas Hobbes relatif au rapport entre le peuple et le pouvoir. Texte étudié Mais quelqu'un pourra ici objecter que la condition des sujets est très misérable, car ils sont soumis à la concupiscence et aux autres passions déréglées de celui ou de ceux qui ont un pouvoir si illimité en leurs mains. Et couramment, ceux qui vivent sous un monarque pensent que c'est la faute de la monarchie, et ceux qui vivent sous le gouvernement de la démocratie, ou d'une autre assemblée souveraine, attribuent tous les inconvénients à cette forme de République, alors que le pouvoir, sous toutes les formes, si ces formes sont suffisamment parfaites pour les protéger, est le même. [...]
[...] Cet exemple correspond parfaitement au sujet car cette loi est contraignante pour l'individu fumeur mais elle s'inscrit dans un cadre de santé publique du fait du nombre important de décès chez les fumeurs-passif (ceux qui ne fument pas mais qui ont dans leur entourage des personnes fumeurs). Ainsi, l'homme n'arrive pas à relativiser les faits : impressionné, en premier lieu, par ses passions (aspirations) et son amour de lui-même (amour propre et amour de soi), l'homme ne voit que ce qu'il veut. [...]
[...] Tout d'abord, Hobbes constate que les citoyens attribuent tous leurs désagréments à l'Etat, au pouvoir en place et, de ce fait, ont une vision négative de la politique, qui est la science, l'art ou la manière de gouverner un Etat ou une société humaine, et d'y organiser le pouvoir Mais, les individus négligent le fait que ce n'est pas le rôle de l'Etat de régler toute espèce d'incommodité de problèmes de l'individu. Son rôle est de prévoir le futur (court-moyen-long terme) en agissant, à travers des lois collectives, sur le présent par anticipation du futur, afin d'assurer la paix et la sécurité nationale. Le pouvoir est donc nécessaire car les lois répondent à un besoin actuel ou anticipé. Selon Hobbes, les hommes sont, par nature et en l'absence de tout pouvoir coercitif, enclins à une "guerre de chacun contre chacun". [...]
[...] Cependant, il n'existe pas dans la philosophie politique de Hobbes une communauté d'hommes prêts à abandonner volontairement leur liberté individuelle pour des lois collectives plus contraignantes. Si l'entité supérieure doit commander aux hommes, elle le fera par nécessité et sans l'avis consenti de ces citoyens. Ainsi Hobbes rompt avec la philosophie d'autres penseurs tels que La Béotie qui estimait que "Le pouvoir ne s'applique qu'avec le consentement de ceux qu'il administre." Par conséquent, pour le philosophe anglais Hobbes la seule manière d'ériger un Etat est que tous confient leur pouvoir et leur force à un seul souverain (homme ou assemblée). [...]
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