Fiche de révision de philosophie idéale pour le baccalauréat, sous forme de tirets, traitant la problématique suivante : « Les historiens ne se bornent-ils pas à raconter des histoires ? » (document Word). Un document de niveau Terminale Littéraire.
[...] Pourtant, l'histoire est bien une connaissance et pas une narration, conter des histoires. Il n'y a donc que rationnelle, intelligible, et rendue telle par l'activité de l'historien. L'historien fait l'histoire mais elle n'est pas un roman. Conclusion Sans historien, le passé n'est qu'un vague fantôme, sans forme ni consistance (Marrou). Certes, l'histoire n'est pas une science mais elle est loin d'être un pur roman, une convention de l'homme hors de toute réalité. L'histoire peut falsifier l'histoire mais il ne peut pas faire que ce qui a été ne fût pas. [...]
[...] Tout le problème ici est de savoir si l'historien lorsqu'il relate les faits passés, les relatent de manière objective, scientifique même, ou s'il invente, tel le romancier, le conteur. Introduction Ne me raconte pas d'histoire ! dit-on familièrement. C'est-à-dire, dis- moi la vérité. Peut-on ainsi interpeller l'historien ? L'histoire est le récit d'évènements mémorables concernant l'évolution de l'humanité. Et le fait historique ne prend sens que si l'homme en prend conscience. En ce sens, seul l'homme fait et a une histoire. Mais peut-on la connaître vraiment cette histoire ? [...]
[...] L'historien doit s'efforcer de comprendre et cette compréhension est dynamique (l'historien n'est pas un simple rapporteur qui rend compte passivement des faits). La connaissance historique véritable est à ce prix, mais elle est donc possible. La connaissance historique n'a pas pour objet une collection, arbitrairement composée, des faits seuls réels. Mais des ensembles articulés, intelligibles (Aron). III. Mais l'histoire est à jamais inséparable de celui qui l'écrit La neutralité de l'historien est illusoire. L'historien est bien nécessaire à l'histoire mais l'irruption de sa subjectivité est un risque permanent pour la valeur de son travail. [...]
[...] En quel sens l'historien fait l'histoire ? I. La construction du fait historique Le fait historique n'est pas plus donné que les autres écrit Claude Lévi-Strauss dans La Pensée Sauvage. L'historien doit construire son objet. Il n'appréhende jamais directement les faits. Il les fabrique par l'observation, l'interrogation des documents ? Mais quel est l'objet propre de l'histoire ? Celui d'une réalité qui a cessé d'être (Raymond Aron) L'historien va donc avant tout sélectionner et faire apparaître la complexité d'un fait, c'est-à-dire expliquer qu'il est le résultat de multiples causes (politiques, religieuses, psychologiques ) mais personne ne peut rien changer à la réalité historique. [...]
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