La folie impose une hiérarchie entre les hommes. Ce phénomène peut être transposé aux différentes cultures. Ainsi, une culture qui considère une autre culture comme folle va également la considérer comme inférieure, ce qui peut amener à des drames. C'est pour cela qu'il est possible d'étudier la boutade : « Nul n'est plus fou que celui qui pense ne pas l'être » (...)
[...] Nietzche disait : la vie a besoin d'illusions, c'est-à-dire de non vérités tenus pour des vérités». Le fou est parfois celui qui pense ne pas l'être. Pourtant, parfois, celui qui pense ne pas être fou ne l'est effectivement pas. Dans certains cas où la vie des hommes est menacée, il est objectif de considérer comme folles certaines pratiques. Ainsi, en Iran, la place donnée à la femme de la société ou l'application de la loi de la Charia peuvent apparaitre comme des pratiques folles (Les assassinats ou la violence faite aux femmes). [...]
[...] Ainsi, une culture qui considère une autre culture comme folle va également la considérer comme inférieure, ce qui peut amener à des drames. C'est pour cela qu'il est possible d'étudier la boutade : Nul n'est plus fou que celui qui pense ne pas l'être On peut se demander, à partir du rapport que nous entretenons avec les autres cultures, comment juger cette citation. Est-ce vrai ? Cette phrase n'est elle vraiment qu'une boutade ? N'aurait elle pas une portée plus importante ? [...]
[...] Celui qui ne pense pas l'être est souvent le plus fou. Rapports que nous entretenons avec les autres cultures. Remise en question de notre mode de développement. Pourtant, celui qui pense ne pas être fou ne l'est parfois pas. Accords sur la folie de certains faits. La qualification de fou» varie selon les cultures, les normes et les valeurs. Qualifier de fou» une autre culture de folle» c'est d'abord se montrer intolérant. Développement dangereux de l'intolérance. Nécessité vitale de cohabitation entre les hommes. [...]
[...] Celui qui ne pense ne pas l'être est peut être celui qui l'est la plus. Mais, au-delà de la barbarie des faits, on peut penser que ceux qui réalisent ces actes ne se considèrent pas comme fous et agissent en suivant d'autres valeurs. Lorsque deux cultures s'opposent, les membres des deux cultures pensent réciproquement et objectivement que c'est la pratique de l'autre qui est folle. Il n'est pas possible de juger laquelle des pratique est folle car il n'existe pas de valeurs universelles. [...]
[...] Bien des faits ont montré que le plus fou était celui qui pensait ne pas l'être. Actuellement, des exemples confirment cette idée. En effet, nous pouvons entretenir des rapports conflictuels avec des sociétés primitives (Tribus qui vivent en autarcie dans la forêt amazonienne par exemple) en considérant ces tribus et leurs cultures comme folles et en agissant sans aucune responsabilité. Ces peuples qui n'ont pas les mêmes valeurs et normes que nous, paraissent déviants de par la rupture entre nos deux modes de vie. [...]
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