Dans un monde où les questions de solidarité, d'aides sociales et d'entraides entre particuliers se posent de plus en plus, on peut se demander s'il faut aider le faible. Mais, qu'est-ce qu'un faible ? Pourquoi faut-il aider le faible ? Jusqu'à quel point une aide est-elle bénéfique ? Pour répondre à ce problème, il convient tout d'abord de définir les termes de "faible" et de "aider".
Il est impossible de définir le faible selon une seule définition, car selon que l'on considère l'étymologie du mot, la vision de Nietzsche, ou encore la définition donnée par un dictionnaire usuel, on doit faire face à plusieurs définitions différentes, voire contradictoires. Aider pourrait se définir comme apporter son soutien sur quelque plan que ce soit : physiquement, verbalement, financièrement ou de toute autre manière (...)
[...] Qu'est ce qu'un faible ? A la base du mot faible, il y a le mot latin populaire flébilis, qui signifie digne d'être pleuré. Ainsi, étymologiquement, le faible est celui pour qui on éprouve (ou on pourrait éprouver) de la pitié par rapport aux malheurs qu'il subit. Le mot digne l'élève dans son "rang" social, le faible étant usuellement considéré comme inférieur par la société selon un classement du plus faible au plus fort. Le faible est alors un homme digne d'obtenir la pitié, d'obtenir la compassion des autres, mais digne tout de même ; c'est pour lui, en quelque sorte, un honneur, parmi son malheur. [...]
[...] Toutefois, on peut aider à plusieurs échelles. On distingue alors une personne qui en aide une autre par une simple bonne action, comme par exemple aider une personne âgée à porter ses courses jusqu'à chez elle ou aider un aveugle à traverser une route. L'aide sous forme de bonne action, peut et doit se pratiquer au quotidien ; c'est surement la forme d'aide la plus courante et la plus banalisée, même si, de nos jours et dans la société actuelle, on a tendance à prôner la réussite personnelle au détriment de celle des autres. [...]
[...] Jusqu'à quel point aider est bénéfique ? Si aider est un bien, il ne faut pas oublier de laisser une certaine autonomie à la personne. L'assistanat peut être mal vécu par des personnes ayant eu, dans le passé, une vie active, dynamique, voire sportive et ne pouvant se résoudre à vivre passivement, ou à travers des aides quelles qu'elles soient ; c'est notamment le cas des personnes anciennement sportives blessées ou handicapées, et des personnes âgées perdant leur mobilité petit à petit. [...]
[...] L'aide doit être constructive et instructive. De plus, il ne faut pas oublier que si l'aide doit être modérée pour ne pas nuire à la personne aidée, elle doit l'être aussi pour celle qui aide. En effet, certaines personnes ont tendance à se dévouer entièrement aux autres et à ne plus penser à elles-mêmes. Elles vivent alors à travers les personnes qu'elles aident, laissant de cotés leurs envies, leurs besoins et leurs sentiments ; ce qui est mauvais pour leur équilibre. [...]
[...] Ainsi la personne se nuit elle-même en voulant aider les autres. En résumé, il faut aider les autres, tout en faisant attention à ne pas offenser la personne et tout en prenant garde de ne pas empiéter sur notre espace vital. Pour conclure, il y a plusieurs façons de définir un faible et par conséquent plusieurs façons de l'aider. Aider le faible, ou aider autrui au sens plus large du terme est une attitude positive qu'il faut pratiquer aussi souvent que nous en avons la possibilité, pour des raisons évidentes de morale et de bon sens. [...]
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