Selon Platon, le bien est un élément essentiel de la réalité. Le mal n'a pas d'existence propre, il est plutôt un reflet imparfait du réel. L'âme humaine comprend trois éléments : l'intellect, la volonté et l'émotion, dont chacun possède une vertu spécifique et remplit un rôle particulier chez une personne bonne ...
[...] Les vertus morales sont des habitudes de conduite qui respectent le principe de la modération, celui du juste milieu et qui doivent être flexibles. Aux yeux des stoïciens, la nature est une entité ordonnée et rationnelle : seule une vie menée en harmonie avec la nature peut être bonne. L'éthique chrétienne : christianisme ( révolution en morale, dans la mesure où elle introduisit une conception religieuse du bien dans la pensée occidentale. La doctrine de la morale chrétienne primitive établit plusieurs règles d'or : Faites pour les autres tout ce que vous voulez qu'ils fassent pour vous formule des injonctions d'aimer son prochain comme soi-même, d'aimer ses ennemis et ordonne selon la parole de Jésus : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu Le christianisme primitif insistait sur les valeurs telles que l'ascétisme, le martyre, la foi, l'indulgence, le pardon, la chasteté. [...]
[...] Par conséquent, il ne faut pas juger la moralité d'un acte par ses conséquences mais seulement par la motivation qui y a présidé. Seule est bonne l'intention parce qu'elle conduit l'Homme à agir non par inclination mais par devoir, lequel repose sur un principe général qui est juste en soi. Quant au principe moral de base, Kant reprend la règle d'or sous une forme logique : Agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée en règle universelle. [...]
[...] Il pensait que toute action est motivée par le désir de procurer du plaisir et d'éviter la douleur. Pour Hegel, la morale relève d'un développement naturel qui prend son essor dans la famille et culmine historiquement dans l'État prussien de son temps. L'histoire du monde, selon Hegel, se développe sous l'impulsion d'une volonté naturelle incontrôlée, qui obéit à un principe universel et qui la dirige vers la liberté subjective. Les découvertes de Darwin fournirent un appui au système nommé parfois éthique évolutionniste que défendait le philosophe britannique Herbert Spencer pour qui la morale n'est rien d'autre que le résultat de certaines habitudes acquises par l'humanité au cours de l'évolution. [...]
[...] Il trouvait donc normal que la société soit fondée sur la loi naturelle. Les philosophies morales séculières : Dans le Léviathan (1651), Thomas Hobbes présuppose que les hommes sont mauvais par nature et qu'ils doivent être soumis à la répression exercée par un État fort. Néanmoins, Hobbes affirmait que si un souverain incapable d'assurer la sécurité et l'ordre est détrôné par ses sujets, ceux-ci retournent à l'état de nature et concluent alors un nouveau contrat social. John Locke, dans ses Deux Traités sur le gouvernement (1690), soutient cependant que le contrat social a pour but de réduire le pouvoir absolu de l'autorité et de favoriser la liberté individuelle. [...]
[...] Très répandu aux EU (20's) mais c'est en URSS qu'il exerça la plus grande influence sur les consciences (l'« Homme nouveau fut forgé selon des principes béhavioristes). L'éthique soviétique identifiait le bien avec tout ce qui était favorable à l'État, et le mal avec tout ce qui s'y opposait. (penser aussi à Bertrand Russell( les jugements moraux expriment des désirs individuels ou des habitudes ancrées ; Martin Heidegger ( les êtres humains doivent prendre leurs décisions morales dans la conscience perpétuelle de la mort ; Jean-Paul Sartre ( optique radicale dans le sens de l'engagement : l'Homme est responsable moralement dans l'action politique et sociale ; A l'époque contemporaine on intègre dans l'éthique les interrogations sur le développement des différentes branches du savoir. [...]
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