L'état naît à partir du moment où une société ayant des institutions, des organes politiques, administratifs, juridiques et un gouvernement se crée. Composé d'individus, il doit représenter une communauté vis-à-vis d'autres communautés, d'autres états.
La puissance de l'état, c'est-à-dire son pouvoir et son poids à la fois au niveau national et au niveau mondial, est relative. L'état moderne est l'état démocratique (...)
[...] La France, bien qu'elle ait refusé cette guerre, a du trouver des accords pour être dans les bonnes grâces du plus gros exportateur au risque de voir son économie chuter si les américains choisissaient le boycott. Récemment, la crise des subprimes a fait ressurgir le rapport entre Etat et puissance. Si la crise est devenue mondiale, c'est bien parce que les Etats-Unis pèsent énormément dans le monde. Ils sont la première puissance financière et cette crise d'abord immobilière a prouvé qu'Etat et puissance pouvait représenter un danger. Un Etat trop puissant, à l'échelle mondiale peut devenir un Etat dangereux pour le monde lorsqu'il est touché par les problèmes. [...]
[...] L'état de nature est un état dangereux, il s'agit, on le cite une fois de plus, un état de guerre de tous contre tous Le danger règne partout, chacun vit seul, subvient à ses besoins seul, et lutte seul contre tous les autres. La loi du plus fort organise le monde et l'homme devient un loup pour l'homme Les grands penseurs politiques de l'état de nature sont Thomas Hobbes, John Locke et Jean-Jacques Rousseau. L'état de nature est un état de puissance ou chacun est son propre souverain. [...]
[...] L'état moderne est l'état démocratique. Loin de mettre fin à la puissance souveraine, l'état démocratique est un nouveau moyen de son exercice. Si pouvoir et puissance sont souvent associés et perçus péjorativement, connotant des idées de forces, de soumissions et de chef, on ne peut aujourd'hui pas réduire l'association Etat et puissance à ce stéréotype. C'est pourquoi nous allons essayer de comprendre qu'elle est le nouveau rapport entre l'Etat et la puissance depuis l'éclosion de la démocratie, héritée de la Grèce Antique. [...]
[...] Tzvétan Todorov dans un récent livre, La peur des barbares, écrit : Les Etats sont aussi une source de réconfort, non seulement sous la forme de l'Etat-providence ( ) mais aussi par ce qui nous protège contre les agressions, qui peuvent provenir de la part tant d'individus que de groupe Ainsi, l'Histoire a prouvé qu'un Etat qui avait perdu de sa puissance était soumis aux révolutions, aux coups d'états et surtout à son éclatement. Lorsque l'Etat n'est plus capable d'assurer la protection de sa population, il se retrouve en danger. Et il est en danger non pas seulement par sa force, mais aussi par d'autres acteurs de cette puissance comme l'économie par exemple. La puissance de l'Etat est donc, on le voit, condition de son existence. [...]
[...] Le problème de ces dernières c'est qu'elles basent toutes leur puissance au niveau national sur le principe de la force, de la peur en exerçant de lourdes répressions sur les individus. Cependant, n'oublions pas que les individus sont des êtres doubles et qu'à la base de tout Etat se trouve des hommes avec leurs affects, leur vie, leurs sentiments. Dans son livre L'Aveu, Arthur London écrit sur la résistance des individus. Les hommes étant double, soumettre n'est peut être pas aussi facile que ça. [...]
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