Pour l'opinion, l'Etat c'est la forme suprême du pouvoir et en particulier, d'un pouvoir attribué à d'autres que moi et qui les investit de possibilités qui me feront toujours défaut. Selon cette conception, il y aurait dans la société des individus qui sont habilités à empiéter sur mon pouvoir et même à exercer sur moi une violence.
Le sens commun tire donc la conclusion que l'Etat est un mal et le bon sens généralise même cette affirmation en dénonçant toute forme d'autorité ou de pouvoir comme un mal parce qu'elle est une limitation de mon libre arbitre. On retrouve ici les prémisses d'une théorie politique, l'anarchisme, qui revendique la suppression de l'État avec un but qui est que chacun s'en remette à sa propre responsabilité pour prendre ses décisions (...)
[...] L'Esprit pour être pleinement lui-même ne doit pas se contenter d'être individuel, mais doit s'incarner sous une forme collective. Or dans un peuple il y a des antagonismes d'intérêt, des ambitions divergeantes que l'Etat va permettre de réduire et de dépasser. notion d'esprit d'un peuple : l'Esprit étant ce qui survit à la matière, les traditions selon lesquelles les gens se conduisent de telle ou telle manière, sont pour Hegel l'esprit d'un peuple. L'Esprit, c'est donc ici la manière propre à un peuple de se situer dans Immonde et dans l'histoire. Les traditions survivent à la matière, i.e. [...]
[...] Marx a en effet pensé une société sans Etat. Il n'y a pas chez Marx une théorie complète de l'Etat, peut-être à cause de son statut de superstructure. Marx considère que l'Etat est la forme de domination imposée par la classe dominante celle qui détient le pouvoir économique, le capital, les moyens de production ~ sur la classe dominée - qui elle ne possède que sa force de travail. Il y a deux points de divergence entre Marx et Hegel. [...]
[...] Pour Marx, le social et le politique sont les expressions différentes d'une même réalité, l'économique. La classe dominante au niveau économique est la classe dominante au niveau politique. L'Etat n'a donc pas de réalité autonome. Il est un instrument à conquérir pour que dure aussi longtemps que possible le type de domination économique qui l'a produit. L'apparence d'impartialité que l'Etat revendique est donc pour Marx une illusion qu'il produit pour masquer une réalité d'exploitation (cf. l'analyse photocopiée de l'idéologie). [...]
[...] Le droit étant l'ensemble des conditions d'exercice du pouvoir. •L'Etat et la nation : La nation est l'ensemble des personnes qui sont nées sur le même sol alors que l'Etat désigne l'organisation d'un groupe qui peut être une nation mais qui peut être également une communauté de nations (cf. la Chine). En d'autres termes, le problème philosophique de l'Etat est le suivant : quelles sont les limites du pouvoir qui ont rendu possible l'apparition de l'Etat ? I. La conception hégélienne de l'Etat Elle repose sur le grand présupposé d'Hegel : tout ce qui est rationnel est réel, tout ce qui est réel est rationnel Selon lui, ce qui a une raison d'être doit passer nécessairement à l'existence et tout ce qui existe, quel qu'il soit, a une raison, i.e. [...]
[...] ce qu'on appelle l'Etat providence. Le bon sens se trouve donc une fois de plus devant une contradiction : l'Etat est nuisible parce qu'il est une entrave à un droit naturel mais ce mal ne doit pas être si grand puisque le pouvoir de l'Etat permet le plus souvent de résoudre les difficultés de la vie quotidienne. (Dégagement de la problématique) L'Etat pourrait être analysé comme un mal nécessaire, il représenterait la somme minimale de limitations que les autres sont autorisés à exercer sur moi. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture