Dissertation de Philosophie (réalisée par un professeur) traitant le sujet : "L'État est-il menacé quand les citoyens discutent les lois ?". Les notions étudiées ici sont le droit, la société, le pouvoir, la justice et l'État. De plus, présence d'une biographie et d'une bibliographie de tous les philosophes cités (Kant, Spinoza, Rousseau...).
[...] Conclusion Discuter des lois ne constitue pas une menace pour l'Etat et peut même le fortifier si les citoyens participent activement et intelligemment à leur amélioration. Le problème vient du fait qu'une loi et l'Etat en général, en tant que pouvoir, s'imposent toujours plus facilement sans discussion. Le risque d'étouffement critique est donc permanent, y compris par la violence. Dans ce cas, c'est la légitimité des notions de loi, de citoyen qui est menacée. Cela suffit-il pour l'éviter ? C'est à chacun d'être vigilant. [...]
[...] C'est le souverain seul qui est habilité à décider ce qui peut être discuté. Exemple : en cas de guerre ou de crise, le pouvoir politique agit rapidement et parfois avec les pleins pouvoirs. C'est une structure que l'on retrouve dans toute organisation collective, quand le chef est celui qui tranche, met fin à la discussion, voire impose son point de vue sans discussion. Référence : Hobbes privilégie du point de vue de l'efficacité l'aristocratie et la monarchie par rapport à la démocratie, car une ou quelques personnes seulement participent à l'élaboration des lois, cela rend le pouvoir plus ferme et rapide Problème de valeur Même en supposant la liberté de discussion, cela serait-il bénéfique à l'Etat et aux citoyens ? [...]
[...] La pensée personnelle est toujours fortifiée par les objections d'autrui. Le bon citoyen n'est pas celui qui obéit seulement aux lois, mais qui y participe, d'une manière ou d'une autre ; c'est le cas ici. Exemple et référence : le jugement de Spinoza selon lequel la démocratie est le régime le plus conforme à la nature de l'homme, du fait que chacun exprime son droit naturel de penser, que le but est la liberté et que les moyens de la discussion sont privilégiés, favorisés. [...]
[...] Sa vie fut consacrée à l'étude, à l'enseignement et à la malédiction. On distingue deux grandes périodes dans le développement de la philosophie de Kant : 1. La période précritique (les écrits publiés avant 1770), où Kant s'efforce de résoudre des questions de physique et de philosophie (Réflexions sur la véritable nature des forces vives, 1746) ou de résoudre le problème de l'origine du monde (Histoire naturelle et théorie général du ciel, 1755). Les écrits de cette période sont plus lyriques que rigoureux La période critique (à partir de la Dissertation de 1770), qui représente la philosophie de Kant proprement dite. [...]
[...] Dans ce cas, pour l'Etat, aucune menace ne peut venir d'eux. Plus récemment, les lois sur la retraite et la Sécurité Sociale considérées comme nécessaire et seules possibles par les experts Référence : la théorie anarchiste de Bakounine, pour qui l'appartenance de l'individu à l'Etat constitue une aliénation de sa liberté et de son jugement, au même titre que dans la religion, l'initiative et la réflexion personnelles sont asphyxiées. Le jugement de Hannah Arendt, pour qui, aujourd'hui, l'intérêt et les discussions des citoyens politiques semblent échapper, et quasiment ne plus concerner les gens qui la subissent. [...]
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