1/ Définissez les sciences, la philosophie des sciences et la philosophie de la nature les unes par rapport aux autres. Tracez brièvement l'évolution historique qui a conduit à la séparation nette de ces disciplines
a. Philosophie de la nature : une des métaphysiques spéciales qui s'intéressent aux différents types d'êtres.
En ce qui la concerne, intérêt : être naturel.
- cherche à savoir ce qui constitue les étants naturels et vise à comprendre la nature dans son ensemble.
Science de la nature : bio, physique...
Philosophie de la nature et science de la nature diffèrent par la façon dont l'objet d'intérêt est saisi : science nature s'intéresse à des parties de la nature (exemple) et non à la nature dans son ensemble (...)
[...] Dieu m'a créé pour que je sois poussé à croire que des corps extérieurs à mon esprit existent Il m'apparaît clairement que l'idée de corps implique l'étendue Par conséquent, des corps étendus existent et supposer le contraire reviendrait à attribuer à Dieu une perversité, cela voudrait dire qu'il aurait fait en sorte que je me trompe toujours. L'étendue est-elle bien une propriété nécessaire et essentielle des corps, plutôt que la dureté ? Dans la pensée, nous pouvons retirer par abstraction toutes les propriétés d'un corps sauf l'étendue sans quoi il cesse d'être corps. Par conséquent pour connaître les choses corporelles, il faut nécessairement faire appel à la science de l'extension pure, à savoir la géométrie. Une substance n'a besoin que de soi-même pour exister. [...]
[...] réduction des planètes à des points massifs dont la masse est concentrée au centre de gravité 17/ Comment la philosophie naturelle de Newton se situe-t-elle par rapport à celle de Galilée et de Kepler ? La philosophie de Newton opère une synthèse entre la mécanique terrestre de Galilée et la mécanique céleste de Kepler et en élargit le cadre dans une perspective dynamique en introduisant la notion de force. L'introduction de la force gravitationnelle abolit la distinction entre matière sublunaire et céleste faite par Aristote. [...]
[...] La cause efficiente est ici l'activité du sculpteur. La cause finale, le but qu'il poursuit est de produire une statue, une certaine forme imagée en son esprit en vue de décorer un temple. Présentez les démonstrations d'Aristote en faveur de l'infinité du temps et de l'existence d'un premier moteur immobile. Contrairement au lieu, il n'a pas de problème à ce que le temps soit infini puisque ses parties n'existent pas. L'infinité du temps repose sur l'infinité du mouvement et sur le principe : tout ce qui est mû est mû par quelque chose d'autre principe contraire à la loi d'inertie, puisque les mouvements persistent seulement sous l'action d'une cause externe ! [...]
[...] Si un corps qui se meut rencontre un autre plus fort que soi, il ne perd rien de son mouvement, et s'il en rencontre un plus faible qu'il puisse mouvoir, il en perd autant qu'il lui en donne Cette deuxième partie de la loi n'est valable que si les chocs sont colinéaires. Autrement la vitesse n'est pas conservée. La loi est vectorielle Selon Newton ceci n'est pas correct car lorsqu'un corps en mouvement en rencontre un autre au repos et plus volumineux, il ne rebondit pas en gardant la même grandeur de la vitesse tandis que l'autre reste immobile. Présentez l'argumentation de Descartes en faveur de sa thèse centrale en philosophie de la nature, à savoir que la matière est l'étendue. [...]
[...] Les trajectoires divergeront de manière exponentielle suite à la perturbation. λ est l'exposant de Lyapounov : s'il est très petit, comme pour le système planétaire, il faudra attendre des dizaines de millions d'années pour voir apparaître une divergence significative. Il s'agit de systèmes classiques, non quantiques. Il est impossible d'atteindre une parfaite précision dans la détermination de l'état initial. Cette incapacité de prédire n'implique pas l'indéterminisme car si on connaissait l'état initial avec un degré fini de précision, on pourrait prédire exactement l'évolution d'un système chaotique sur une durée infinie à condition de posséder des possibilités de calcul illimitées La mécanique quantique Le déterminisme aurait été évincé par la mécanique quantique, qui est probabiliste (connaissance d'un état permet seulement de calculer de manière probabiliste l'état à un autre instant). [...]
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