Si on fait de l'histoire une réalité absolue en soi, elle nous dépasse complètement. La signification de l'histoire dépend alors de notre interprétation subjective qui réduit la facticité de l'histoire à un conflit d'interprétations. L'histoire aurait plusieurs sens qui se démultiplient à l'infini : son sens se dilue ...
[...] ( L'histoire a une fin et donc un sens. ARISTOTE, La poétique : L'esthétique de l'histoire (en tant que discours et devenir des hommes) est d'inscrire la vie humaine dans un cadre > fin de l'histoire comme condition pour rendre sensible la vie humaine. FREUD, Au delà du principe de plaisir : Caractère régressif des tendances : la fin vers laquelle tend la vie de manière interminablement prolongée est la mort > conflit cosmique entre Eros et Tanatos sens du mot fin : - comme fin massive et ultime (vision prophétique), comme catastrophe qui appelle à un dépassement = éviter le conflit par la mort - comme borne qu'il faut franchir = assumer le conflit qui en fait le dynamisme en une constante réaffirmation > Pas de bouleversements complet des structures mais état de choses stables qui serait notre époque. [...]
[...] BERGSON, Les deux sources de la morale et de la religion : Cette frénésie nous présente une double tendance qui implique un retour à la simplicité > l'histoire n'a pas une direction linéaire fixée d'avance. ( ( KANT : L'histoire a une direction : le progrès comme flèche ascensionnelle et comme devoir. Augustin COURNOT : Cependant, il existe des régressions comme la guerre qui est un retour à l'état nature. En résolvant un problème, on jette de l'ombre sur un autre problème. L'histoire a un sens en vertu de notre effort de pensée. Nous posons la paix comme horizon d'une tâche à effectuer. II. La philosophie se confond elle avec son histoire ? [...]
[...] L'H de la philo doit être philosophique dans sa démarche. Il conteste la philo du dépassement dialectique = nier ce qui a été pour l'affirmer à un niveau supérieur > nécessité de la contingence et des détours dans le cheminement du penseur : philo = se faisant. la vérité n'est que la mémoire de tout ce qu'on a trouvé en chemin H de la philo = description de la philo à l'œuvre, elle se confond avec son H. ( NIETZSCHE, La philosophie à l'époque tragique des Grecs : H philo = H philosophe. [...]
[...] La justification de la philo réside-t-elle dans l'histoire ? ( THALES : tout est eau tout est fruit de métamorphose > il pense l'être dans son unité et justifie la philo en ramenant la multiplicité à l'unité d'un principe. La justification réside dans l'histoire de la philo puisque les premiers maîtres grecs considéraient la métaphysique comme recherche des principes premiers. ( ANAXIMANDRE : le consiste consiste en l'illimité or le devenir correspond à se délimiter, à se définir > Toute chose, par sa naissance, porte le stigmate d'une faute. [...]
[...] L'histoire a-t-elle un sens ? 1. L'histoire a-t-elle une signification ? ( L'histoire n'a pas de signification Si on fait de l'histoire une réalité absolue en soi, elle nous dépasse complètement. La signification de l'histoire dépend alors de notre interprétation subjective qui réduit la facticité de l'histoire à un conflit d'interprétations. L'histoire aurait plusieurs sens qui se démultiplient à l'infini : son sens se dilue. ( ( Réalité de l'histoire : l'événement au delà de l'opinion subjective ou de la réalité absolue. [...]
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