Mort de la philosophie, pensée critique, Platon, Galilée, incertitude, doute, condition humaine, Bertrand Russel, Aristote, A.N. Whitehead, méthode scientifique moderne, philosophie idéaliste, philosophie occidentale
Eh bien, que la philosophie soit morte ou non dépend de la façon dont nous utilisons le mot "philosophie". Si nous comprenons la philosophie comme une façon de penser profondément et de manière critique sur diverses questions, il est clair que la philosophie n'est pas morte et ne le sera jamais. Pourquoi ? Parce qu'il y aura toujours beaucoup d'incertitudes dans nos esprits, beaucoup de doutes sur le monde dans lequel nous vivons. Et la philosophie est la bonne discipline pour nous donner un cadre de référence pour la pensée organisée.
[...] La philosophie est-elle morte ? Eh bien, que la philosophie soit morte ou non dépend de la façon dont nous utilisons le mot "philosophie". Si nous comprenons la philosophie comme une façon de penser profondément et de manière critique sur diverses questions, il est clair que la philosophie n'est pas morte et ne le sera jamais. Pourquoi ? Parce qu'il y aura toujours beaucoup d'incertitudes dans nos esprits, beaucoup de doutes sur le monde dans lequel nous vivons. Et la philosophie est la bonne discipline pour nous donner un cadre de référence pour la pensée organisée. [...]
[...] Parce que dans toute pensée critique, il doit y avoir une sorte de juge théorique qui détermine, sans appel, quand un point de vue est bon ou mauvais. Cela semble incroyable, mais c'est le cas. En matière de religion, il y a un dogme, mais en termes de pensée critique, qu'elle soit scientifique ou philosophique, il y a aussi une sorte de dogme. Croyez-le ou non. En philosophie occidentale, ce "dogme" consiste à s'appuyer sur le raisonnement logique mathématique, qui a été choisi par Platon et, en fin de compte, par la plupart des philosophes occidentaux jusqu'à ce jour. [...]
[...] D'autre part, nous avons un dogme basé sur l'expérience. C'est, en fin de compte, le juge chargé de décider quand quelque chose est vrai ou faux dans le domaine de la vérité scientifique. Si vous ne me croyez pas, pensez au "non-sens" du monde quantique. Le monde quantique est l'un des mondes les plus étranges que l'on puisse imaginer. Cependant, la plupart des scientifiques acceptent (parfois à contrecœur) leurs découvertes. Bien qu'il soit vrai qu'Einstein ne l'a jamais pleinement accepté. Mais c'est une autre histoire. [...]
[...] Qui est l'agresseur ? En termes généraux, la raison scientifique, en particulier les sciences expérimentales, comme la physique, la psychologie. Comme nous le savons, Platon regardait avec suspicion ce que nous appelons maintenant une "expérience". Il parle du monde des "apparences" et n'admettrait jamais la vérité de quoi que ce soit pour le seul plaisir d'une expérience. Son disciple, Aristote, suit ses enseignements à cet égard, comme le suggère avec humour Bertrand Russell : « Aristote soutenait que les femmes ont moins de dents que les hommes ; bien qu'il ait été marié deux fois, il ne lui est jamais venu à l'esprit de vérifier cette affirmation en examinant la bouche de leurs épouses ». [...]
[...] J'utilise le terme "philosophie idéaliste" et non pas dans un sens technique. J'aimerais utiliser cette expression pour indiquer une façon de penser, face à la philosophie occidentale, qui est basée sur une sorte de raisonnement logico-mathématique. Il n'est pas étonnant que sur la porte de l'Académie de Platon, il y avait une inscription : "Qu'aucun ignorant des mathématiques n'entre ici». La science moderne, contrairement à ce que la plupart des gens croient, n'est pas fondée sur ce genre de logique. [...]
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