Dissertation de philosophie précise et complète traitant la problématique suivante :"Faut-il s'être d'abord trompé pour parvenir à la vérité ?". Les notions étudiées dans cette dissertation sont : la vérité, l'interprétation, la matière et la démonstration. En plus de cela, elle comporte une biographie et d'une bibliographie de tous les auteurs cités (Hegel, Aristote, Spinoza, Freud, Kant).
[...] La dialectique est le procédé utilisé pour monter vers le vrai. Pour atteindre la vérité chez DESCARTES, il faut que je prenne conscience de ma pensée et de la nécessité, une fois dans ma vie, de faire table rase de tout afin de connaître réellement le vrai. Le doute est le procédé. De même, BACHELARD montre que la connaissance scientifique ne peut s'édifier qu'en rompant avec l'opinion et que toute vérité est une erreur rectifiée Certes, la raison ne doit plus être considérée comme un absolu mais comme une activité qui dialogue avec l'expérience. [...]
[...] Le panthéisme et le rationalisme de Spinoza ont, pendant plusieurs siècles, excité l'imagination des plus grands penseurs ; Fichte est sans doute celui qui l'a le mieux compris ; Hegel, après Schelling, est à l'origine du contresens historique qui fait de la philosophie de Spinoza un irrationalisme. Les principaux ouvrages de Spinoza sont : les Cogitata metaphysica (Pensées métaphysiques), un Tractatus théologico-politicus (1670), un Court traité de Dieu, de l'homme et de la béatitude (1660), un Tractacus de intellectus emendatione (De la réforme de l'entendement), un Tractacus politicus (Traité politique) (écrit de 1675 à 1677). [...]
[...] Que l'erreur soit le chemin obligé pour atteindre ensuite la vérité est indéniable. Mais l'essentiel, c'est d'abord de reconnaître la possibilité de l'erreur, de prendre conscience que l'obstacle, scientifique ou moral, élargit notre horizon si l'on veut bien se donner la peine de le dépasser. NIETZSCHE affirme même que la vérité est une erreur. La vérité est une erreur nécessaire à la vie : il n'existe pas de vérités immuables puisque tout change sans cesse, que tout est emporté dans un devenir perpétuel. [...]
[...] Faut-il s'être d'abord trompé pour pouvoir parvenir à la vérité ? Parvenir à la vérité, c'est s'interroger sur les moyens d'y accéder. Est-ce en ce se trompant ? Du faux le vrai surgirait-il ? Que vaut-il alors cette erreur si la vérité est relative ? Car le sujet n'affirme pas qu'on atteigne sûrement la vérité : il indique une possibilité, pas une certitude. Mais en admettant qu'on puisse parvenir à la vérité, le chemin d'accès passe-t-il nécessairement par l'erreur ? [...]
[...] On peut classer les dialogues (non datés) en trois groupes, qui correspondent à trois étapes de la pensée de Platon. Les dialogues de jeunesse (l'Apologie de Socrate, le Criton) sont des recherches de définitions (de la piété dans l'Eutyphron, du courage dans le Lachès, de la rhétorique dans le Gorgias, etc.) qui demeurent aporétiques sans solution. Les dialogues de la maturité correspondent à l'élaboration de la théorie des Idées et de la méthode dialectique (le Phédon, le Banquet, la République). [...]
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